Bonjour à toutes et à tous !!!

On parle aujourd’hui de l’armistice du 11 novembre que l’on célèbre une nouvelle fois cette année. Avec le Bleuet de France qui est arboré, en symbole de solidarité envers les anciens combattants, les veufs, et veuves de guerre, et les pupilles de la Nation. Les victimes de terrorisme et familles de militaires, policiers et gendarmes sont également associées.

Il s’agit d’un symbole de vie, alors que le surnom de « bleuets » étaient donnés aux jeunes soldats, par les Poilus, durant la Première Guerre Mondiale. C’est en 1925, qu’il devient insigne, sous l’impulsion de deux infirmières : Charlotte Malleterre et Suzane Leenhardt. Le but est alors de récolter des fonds pour les mutilés de guerre. A compter de 1934, les fleurs réalisées par les anciens combattants sont vendues dans les rues, et l’année suivante, l’Etat officialise la vente du bleuet le jour de l’Armistice. 

La fleur devient aussi le symbole de l’insertion par le travail. Si la tradition s’est lentement perdue, elle a fait son retour en 2012, après que Nicolas Sarkozy a fait adopter une loi fixant au 11 novembre « la commémoration de tous les morts pour la France » et non plus uniquement ceux de la première guerre mondiale. Le bleuet de France est donc vendus chaque 8 mai et 11 novembre, sur la voie publique, par des bénévoles de l’Oeuvre nationale du Bleuet de France. Les fonds récoltés servent au financement d’œuvres sociales. L’Œuvre soutient ainsi au quotidien les veuves et veufs de guerre, les pupilles de la Nation, les victimes de guerre et d’actes de terrorisme. Elle aide également les anciens combattants et finance des projets d’accompagnement et de reconstruction psychique et physique des blessés de guerre. Une boutique en ligne a ouvert en octobre 2020.