Rappelons tout d’abord que c’est la Caisse des Français de l’étranger qui finance ces aides sociales. Un thème qui tombe à pic, alors que s’ouvrent les premières assises dédiées à la protection sociales des expatriés. Et sans surprises, les aides varient en fonction du statut, du pays d’accueil, et de l’existence de conventions bilatérales avec la France.
En général, l’expatriés dépend du régime de protection sociale de son pays d’accueil, en termes d’assurance maladie, de retraite et de chômage. Vous devez donc cotiser aux régimes locaux. Mais vous pouvez aussi choisir de continuer de bénéficier du régime français, en adhérant à la CFE. Elle est payante et maintient la couverture maladie, la maternité, l’invalidité, les accidents du travail, les maladies professionnelles et la retraite de base. Concernant la retraite, justement, vous cotiserez à la CARSAT et une retraite complémentaire, ce qui vous évitera de perdre des trimestres. En ce qui concerne le chômage, vous continuerez à dépendre de l’assurance chômage française, si vous êtes travailleur détaché ou fonctionnaire. Vous pouvez aussi cotiser volontairement auprès du service « expatriés » de France Travail.
Concernant les aides sociales spécifiques, certaines sont versées par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, via les consulats. Elles dépendent de vos ressources et de votre situation. Elles peuvent couvrir les membres de votre famille, et s’activent si des conventions bilatérales existent. Mais pour en bénéficier, il est fortement conseillé de s’inscrire au registre des Français établis hors de France, auprès de votre consulat. Avec des aides destinées à 3 publics prioritaires : les personnes âgées (via l’Allocation de solidarité -AS) ; les personnes handicapées (l’Allocation Adulte et/ou Enfant Handicapé) ; l’enfance en détresse (Secours mensuel spécifique). D’autres aides sont également possibles, comme l’Allocation à Durée déterminée (ADD) valable 6 mois maximum ; le Secours occasionnel ; la prestation d’assistance consulaire.
Il est donc conseiller de vérifier qu’une convention existe entre la France et votre pays de résidence ; de s’informer sur le régime local de prestation sociale ; d’envisager une adhésion à la CFE ; d’envisager une cotisation volontaire ou à l’assurance chômage française ; et de s’inscrire au registre consulaire.