Médecin radiologue dans le canton de Lausanne de son état, Joachim Son-Forget a été élu sous la bannière LREM, en juin 2017, lors du raz-de-marée macroniste lors des dernières élections parlementaires. Logique au vue du score effectué par le parti d’Emmanuel Macron lors des Présidentielles, avec 87% au 2nd tour dans le Canton de Genève, 85% dans le canton de Vaud, ou encore 78% à Fribourg. Mais depuis, le jeune député s’est éloigné de LREM, au point d’en être évincé, à la suite d’une série de tweets insultants à l’égard de Donald Trump, ou encore de propos polémiques et sexistes contre la sénatrice EELV – Esther Benbassa.

Pour ce qui est de l’affaire Benjamin Griveaux, Joachim Son-Forget a relayé le lien – désormais inactif – menant vers les photos et vidéo à caractère pornographiques, qui ont mené l’ancien candidat à la Mairie de Paris à démissionner. Sous la volonté d’éclaircir la position de Benjamin Griveaux, sur ce qu’il écrit de « diffamation extrêmement grave dans la campagne pour Paris », Son-Forget n’a fait qu’amplifier le scandale en le relayant.

Une attitude qui interroge pour cet habitué des réseaux sociaux , et s’ajoute à celle qui le lie à Alexandre Benalla ces-dernières semaines. Les deux hommes ont orchestré un savant rapprochement médiatique, lorsque le député a demandé à l’ancien garde du corps d’Emmanuel Macron, de devenir son assistant parlementaire à l’Assemblée Nationale. Un obscure poste de bénévole pour soutenir la formation du nouveau mouvement de Joaquim Son-Forget, au travers de laquelle le député à présenté sa candidature à la Présidentielle de 2022, sur le plateau de Cyril Hanouna. Or, la proposition faite à Alexandre Benalla a été rejeté par l’Assemblée Nationale, car Benalla a créé une société active dans le lobbying et les relations avec les institutionnels et les politiques, qui occasionnerait un conflit d’intérêts. Reste donc à savoir si ce rapprochement est purement amical, ou simplement dans l’intention de faire une nouvelle fois le buzz ?