On entrera dès ce vendredi soir, minuit, dans la période de réserve, et elle mettra fin à près de 2 mois et demi de campagne, depuis le premier tour de l’élection présidentielle, début avril. Retour, donc, sur les polémiques qui émaillent les 11 circonscriptions des Français de l’étranger.

En Amérique du Sud, d’abord, la NUPES est favorite, mais les mauvais rapports entre Christian Rodriguez et Florence Poznanski empoisonnent la campagne. Le site françaisàletranger.fr a relayé un mail de la responsable du pôle Français établis hors de France de l’Union Populaire, qui se plaignait de l’attitude du candidat de La France Insoumise. Une information démentie par les deux concernés.

Au Benelux, le second tour oppose le député LREM sortant Pieyre-Alexandre Anglade et la conseillère des Français de Belgique, Cécilia Gondard (NUPES). Et si chacun veut montrer sa proximité avec le territoire, Cécilia Gondard aurait reçu un appel lui indiquant que Mr Anglade louait un AirBnB pour venir à Bruxelles. Or, Pieyre-Alexandre Anglade n’a jamais affirmé vivre en Belgique, et rien n’oblige à le faire pour être candidat.

Pour ce qui est de la Méditerranée de l’est, qui réunit l’Italie, la Turquie, Chypre, Malte et Israël, la tension est montée d’un cran lorsque la console de France à Tel-Aviv – Florence Mayol-Dupont – a émis des doute sur la légalité de certaines pratiques électorales du député Meyer Habib (LR/UDI). Il est opposé à la candidate Renaissance/Ensemble, Deborah Abisror. Le transport des militants pour aller voter a, cependant, toujours été acceptée. C’est donc le faible maillage des bureaux de vote qui est remis en cause. 

Enfin, dans la Péninsule ibérique, l’ancien Premier ministre, Manuel Valls a perdu dès le premier tour. Un revers qui semble avoir mis fin à sa carrière politique. Il a notamment fermé son compte Twitter, pour éviter les railleries de ses adversaires. 

Enfin, on peut noter le double jeu de la direction de La République En Marche. La suppléante de Stéphane Vojetta Nathalie Coggia, membre du bureau du parti, qui apporte un soutien militant et opérationnel, au détriment de Manuel Valls, notamment. Aujourd’hui, LREM rebaptisé Renaissance ! appelle à voter pour Stéphane Vojetta.