C’est en effet un combat que mène la députée des Français d’Europe orientale et d’Asie, Anne Genetet depuis 2017. L’élue souhaite ainsi faire reconnaître la réciprocité et l’échange du permis de conduire signé entre la France et la Chine, du fait, notamment, de la difficulté de comprendre et de passer le code dans l’Empire du milieu. 

Un combat remporté depuis le 17 août dernier. C’est à cette date qu’a été promulgué un décret en Chine, pour échanger les permis français en permis chinois. La date d’obtention n’est pas prise en compte, mais votre document devra se présenter selon le format européen, qui est entré en vigueur depuis le 16 septembre 2013. Mais si le votre est plus ancien, il suffira simplement de demander son renouvellement auprès de votre consulat ou d’une mairie en France. 

Et si vous êtes expatriés, mais n’avez connu que la Chine, c’est également possible de faire reconnaître votre permis chinois, en permis européen. C’est notamment le cas pour les permis délivrés en Chine, à compter du 1er avril 2008, si vous souhaitez résider en France pendant plus d’une année. Vous devez alors solliciter l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS) sur permisdeconduire.ants.gouv.fr, et l’échange de permis chinois se fera dans l’année suivant l’acquisition d’une résidence en France. 

À Hongkong, un dispositif similaire à celui mis en place en Chine existe depuis les années 80. Pour conduire un véhicule à Hong Kong, il ne vous est pas nécessaire d’obtenir un permis hongkongais. Pour cela, il suffit de faire traduire votre permis par un traducteur et de déposer un dossier auprès du “Transport Department”. Une démarche souple, rapide et bon marché.