Alors que la COP27 en Egypte s’est terminée, la question de l’expatriation et son coût environnemental s’est déjà posée. Et si l’annonce de la création d’un fonds pour « les pertes et dommages » est une bonne nouvelle, en revanche, ce sont les pays riches qui vont payer, à la place des pays pauvres, qui se sont battus pour l’apparition d’un tel fonds. Mais le chiffre pour l’abonder n’a pas été communique. D’autant qu’il n’y a pas d’engagement supplémentaire que celui de limiter à 1,5°C le réchauffement global. 

Or, on le sait, s’expatrier nécessite de prendre l’avion. Ce n’est donc pas le mode de vie le plus écolo. Mais alors, comment compenser ses allers-retours avec la France ? Notamment en participant à une action de reforestation. 

Et si les pays scandinaves, et notamment la Finlande, arrivent en tête des pays dont la qualité environnementale est la plus élevée, on peut facilement y trouver des produits verts, frais et locaux. Suivent la Suède, puis la Norvège. La France, elle, n’est qu’en 17è position. En bas du classement, on retrouvera l’Egypte, justement, le Koweït, mais aussi l’Inde. 

Le plus simple est donc encore d’agir au quotidien, et à son échelle. Privilégiez donc au maximum les produits locaux. Mangez local, en favorisant les petits producteurs. Et faites au maximum des voyages en train, en transport en commun, ou encore en auto-stop. Pensez aussi à limiter les escales, les phases de décollage et d’atterrissage étant les plus gourmandes en carburant. Et là aussi, vous pouvez compenser votre bilan carbone !