Un discours traditionnel pour chaque premier ministre, lorsque son gouvernement est établit. Et si certaines promesses pourraient toucher les Français de l’étranger, elles seront soumises au vote, au sein de l’Assemblée Nationale, dans les mois à venir. 

Et dès le départ, Elisabeth Borne, qui sait que la majorité des députés n’est pas favorable au Président de la République, a asséné que « le désordre et l’instabilité ne sont pas une option ». Insistant longuement sur le fait que la notion de compromis, « n’est pas se compromettre ». Ajoutant l’obligation de résultats envers le peuple français. Revenons donc sur les mesures qui pourraient toucher les expatriés :

Le premier engagement est d’ordre écologique. Où que l’on se trouve dans le monde, le réchauffement climatique nous fait subir des inondations, des sécheresses, des feux de forêts, ou l’effondrement de glaciers. L’ambition du gouvernement Borne, dans ce domaine, est donc de sortir des énergies fossiles le plus rapidement possible. Pour la planète, certes, mais aussi pour assurer l’indépendance énergétique du pays. Elisabeth Borne défend donc un mix énergétique équilibré autour des énergies renouvelables et nucléaires. Pour y parvenir, cela passera notamment par une reprise en main à 100% du capital d’EDF. 

Concernant la réforme des retraites, de très nombreux Français de l’étranger cotisent, ou ont acquis des droits pendant leur carrière. Elisabeth Borne a donc déclaré que nous devrons travailler un peu plus longtemps, pour assurer la prospérité du pays. Autre contenu de la réforme, la simplification des systèmes de retraite. 

La suppression de la redevance télé fera également économiser 138€ aux expatriés qui possèdent une résidence secondaire en France. Dès cet été la collecte de la redevance sera donc abandonnée. Un nouveau système de financement du service public sera donc présenté, pour continuer à lui garantir son indépendance. 

Enfin, l’extension du Pass Culture, qui permet à chaque Français de moins de 16 ans, de recevoir une somme à dépenser dans des établissements culturels, est à l’étude. Durant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron a promis de l’étendre à tous les enfants français, quel que soit leur pays de résidence. Il pourrait ainsi profiter aux jeunes, dès la 6è.