Bonjour à tous, on attaque une nouvelle semaine, merci d’écouter le flash quotidien des expatriés, dans les titres de ce lundi 22 janvier 2024 : 1 jeune Français sur 2 veut s’expatrier – On attend toujours le Ministre des Français de l’étranger – 160 manifestations contre la loi immigration en France ce dimanche 

Les jeunes saturés par le chaos politique 

Un sondage d’OpinionWay, réalisé les 20 et 21 décembre est passé inaperçu. Pourtant il est révélateur d’une fracture entre le chemin pris par la France et le destin voulu par les jeunes. En effet, ils sont 54 % des jeunes Français âgés de 18 à 24 ans à déclarer être déterminés à quitter la France. Mais ils ne sont pas les seuls puisque 30% des Français, toutes tranches d’âges confondues. La première raison pour justifier cette envie de grand large pour les sondés, c’est le chaos politique qui empêche d’avoir une vision claire pour l’avenir. 

Toujours pas de ministre 

Un message de la jeunesse peu entendu par nos gouvernements, car près de deux semaines après la démission d’Elisabeth Borne, le gouvernement n’est toujours pas au complet. Pour exemple, les dossiers liés à l’expatriation et aux 3 millions de Français qui vivent hors de nos frontières sont laissés en jachères, les élus ne reçoivent plus de réponse, l’administration est au point mort.. Pourtant les dossiers s’accumulent comme les urgences. Les rumeurs courent toujours et on ne sait pas quand interviendra la nomination. Peut-être aujourd’hui..ou pas ! On vous tiendra bien sur immédiatement informé.

La gauche et les syndicats tentent de mobiliser contre la loi immigration 

De nombreuses associations, ONG, syndicats et une partie de la gauche dénoncent depuis l’adoption du texte une bascule «morale» du gouvernement, accusé d’avaliser avec cette loi immigration les thèses de l’extrême droite. Dans une tribune publiée dans Libération, 300 élus écologistes et de gauche avaient ainsi appelé à se rassembler. Selon eux, la loi «consacre un recul inédit des protections et des droits garantis aux étrangers dans notre pays». Mais l’appel fut peu entendu, les marches étaient très clairsemées quand elles n’ont pas été annulées.