Bienvenue dans le flash quotidien des expatriés du mardi 23 avril 2024, dans les titres : Destination excellence – Les nouvelles règles du chômage en France – Le retour du droit à la correction 

 

La France, un pays d’Excellence. 

C’est le message porté par le nouveau label lancé ce week-end par l’Etat français. L’arrêté qui crée ce label détaille les critères de labellisation : « la qualité de l’accueil et des prestations, dont le confort, le savoir-faire et le savoir-être des exploitants et personnels, la maîtrise des langues étrangères, la qualité des informations délivrées aux clientèles touristiques ainsi que le suivi de la satisfaction de ces dernières. » Mais aussi, il sera demandé que « des mesures prises en faveur de la protection de l’environnement et de la promotion d’un tourisme éco-responsable » soient mises en place. Le dispositif est géré par Atout France et entre en vigueur le 1er mai. Une fois décerné, ce label sera valable cinq ans et pourra être renouvelé.

 

Un nouveau passage en force.

À l’issue de négociations infructueuses avec les partenaires sociaux, le gouvernement a indiqué ce lundi sa décision de créer «un décret de carence» pour «favoriser le retour rapide en emploi des chômeurs indemnisés» avec l’objectif d’atteindre «le plein emploi». Comme en 2019, patronat et syndicats perdent à nouveau la main sur la définition de ces nouvelles règles au profit de l’exécutif. En conséquence, le gouvernement va fixer de nouvelles règles d’indemnisation pour les demandeurs d’emploi à partir du 1er juillet 2024. 

 

Un “droit de correction” qui pose question.

Jeudi 18 avril, la cour d’appel de Metz (Moselle) a pris une décision qui interpelle autant qu’elle scandalise. Yves Milla, un ancien major de la police aux frontières (PAF) poursuivi pour des violences sur son ex-femme et ses enfants, a été relaxé des faits qui lui sont reprochés. Afin de justifier sa décision, la cour d’appel de Metz s’appuie sur un “droit de correction” qui serait “reconnu aux parents et autorise actuellement le juge pénal à renoncer à sanctionner les auteurs de violences dès lors que celles-ci n’ont pas causé un dommage à l’enfant, qu’elles restent proportionnées au manquement commis et qu’elles ne présentent pas de caractère humiliant”, a dit la juridiction dans un communiqué. Le délibéré a provoqué l’ire des associations de défense des droits de l’enfant. “On est juste atterrés de voir qu’on arrive à ressortir du tiroir cette notion de droit de correction complètement désuète, inhumaine, et qui n’a de toute façon juridiquement plus lieu d’être. Cette décision de la cour d’appel est stupéfiante”, dit Céline Quelen, présidente de l’association StopVeo.

 

C’est tout pour aujourd’hui ! On se retrouve demain pour un nouveau bulletin des Français de l’étranger. Passez un bon mardi où que vous soyez !