Pour en bénéficier, pas besoin d’avoir un abonnement français, il suffit d’avoir un simple téléphone portable. Car 2/3 des communes, et 1/4 des Français sont situés sur un territoire risqué. Ils peuvent être liés au réchauffement climatique avec des catastrophes naturelles notamment, mais aussi aux problématiques de sécurité publique, comme les accidents industriels et technologiques, les crises sanitaires, ou encore les attentats terroristes. 

Ce dispositif est donc prêt à la veille des JO de Paris 2024 notamment, pour assurer la sécurité des populations locales, des délégations sportives, mais aussi des milliers de visiteurs attendus. C’est donc le ministère de l’Intérieur, et INTERSEC qui ont annoncé le déploiement de FR-Alert en France métropolitaine. Des alertes conceptualisées sont donc envoyées sur les téléphones portables, pour communiquer des consignes de sécurité pour se protéger.

L’alerte affiche donc la nature du risque, l’autorité qui la diffuse, la localisation du danger, l’attitude à adopter, et le lien vers un site officiel si besoin. Seule la population de la zone concernée sera alertée. 

L’Etat annonce ainsi un taux de couverture de 95% de la population française, grâce à la combinaison du Cell-Broadcast et de SMS géolocalisés. Un déploiement qui se poursuit dans les Départements et Régions d’Outre-Mer. La radionavigation, grâce au satellite Galileo, viendront renforcer le dispositif en 2023. 

Enfin, FR-Alert ne nécessite aucune inscription, car elle ne se base que sur les réseaux de télécommunications. Et en ce qui concerne la vie privée, le dispositif d’alerte se base, comme les opérateurs, sur les obligations du règlement général sur la protection des données (le fameux RGPD), qui encadre l’exploitation des données personnelles.