Coronavirus

 4.699 cas signalés hier lundi à Hong Kong, dont 197 cas importés.

 

La réduction de la quarantaine et les bons d’achat pour relancer l’économie

C’est ce qu’a déclaré le secrétaire aux Finances Paul Chan.

Après la distribution de la deuxième série de bons de consommation commencé depuis une semaine, Paul Chan a indiqué qu’environ 13 milliards de HK$ ont été immédiatement injectés dans le marché local, ajoutant que les autorités continueront à lancer des mesures qui soutiennent les entreprises locales.

Mais l’économie de Hong Kong a connu une croissance négative au deuxième trimestre, a-t-il tenu à préciser.

La situation géopolitique internationale, la hausse de l’inflation mondiale et le ralentissement économique ont sérieusement tiré vers le bas les performances des exportations de Hong Kong”, pouvait-on lire sur son blog.

La semaine dernière, le gouvernement a raccourci la période de quarantaine pour les voyageurs entrants de sept à trois jours dans les hôtels et quatre à la maison.

Pour Paul Chan cette nouvelle disposition aura un impact positif sur les entreprises locales.

Il a également indiqué que le gouvernement a lancé une loi provisoire en mai pour interdire aux propriétaires d’expulser les locataires ou de les poursuivre en justice pour des retards de paiement des loyers, afin d’alléger la charge financière des moyennes entreprises et de sauver des emplois.

Les secteurs du commerce de détail et de la restauration, ainsi que les prestataires de services, ont déclaré que cette mesure les avait aidés à éviter les fermetures et à sauver les emplois en cette période de crise.

 

Hong Kong vit une émigration record

Information avec l’AFP

Avec des mesures sanitaires, figurant parmi les plus strictes du monde contre le Covid-19, quelque 113.200 résidents ont quitté la RAS en un an, selon des chiffres publiés jeudi 11 août. Un record sur 12 mois depuis le premier recensement de 1961.

Cette situation s’explique en partie à cause des restrictions mises en place aux frontières pour lutter contre la pandémie, restrictions qui ont « interrompu l’afflux de population », a déclaré un porte-parole du gouvernement. Autrefois carrefour asiatique du transport et de la logistique, Hong Kong est coupé du monde depuis plus de deux ans du fait de sa politique sanitaire draconienne, en ligne avec la stratégie « zéro-Covid » de la Chine.

Selon des estimations évaluant la situation démographique en milieu d’année, la population de Hong Kong s’élève à 7.291.600 habitants, soit une baisse de 1,6 % par rapport à la même période l’année précédente. La population du territoire a commencé à diminuer en 2020 et la baisse ne montre aucun signe d’arrêt, selon les chiffres du gouvernement.

Le déclin de la population s’inscrit également dans une tendance plus générale d’exode des Hongkongais, dont beaucoup choisissent de s’installer à l’étranger en réaction à la répression par Pékin de la dissidence qui a fait suite aux manifestations pro-démocratie de 2019. Le gouvernement n’a cessé de minimiser ces départs, affirmant que beaucoup reviendront un jour ou pourront être remplacés par des résidents venus de Chine continentale.

(Photo : ©Reuters)

 

Les fonctionnaires ont-ils une liberté de parole ?

Selon la secrétaire à la fonction publique Ingrid Yeung Ho, les fonctionnaires sont autorisés à critiquer le gouvernement de Hong Kong pour autant qu’ils ne divulguent pas d’informations confidentielles.

Les remarques de la cheffe de la fonction publique sont intervenues après que quatre fonctionnaires, dont deux administrateurs d’une page de média social Facebook “Civil Servant Secrets”, ont été arrêtés mardi dernier pour fraude présumée et publication de contenu séditieux pour “promouvoir l’inimitié”.

S’adressant aux journalistes hier, Ingrid Yeung a déclaré que les fonctionnaires n’auront pas d’ennuis tant qu’ils ne divulgueront pas d’informations confidentielles, ajoutant qu’ils peuvent critiquer les politiques gouvernementales sur les plateformes de médias sociaux.

 

5 sociétés chinoises quittent brusquement la bourse de New-York

Information de Challenges avec l’AFP

Cinq importantes sociétés chinoises cotées aux Etats-Unis ont annoncé, en fin de semaine dernière, se retirer de la Bourse de New York, au moment où les firmes de Pékin sont dans le viseur du régulateur américain.

Une loi votée en 2020 au Congrès américain, oblige toute société cotée aux États-Unis à faire certifier ses comptes par un cabinet agréé. En cas de non-respect, les entreprises en infraction risquent à partir de 2024 une radiation de la Bourse américaine. Les sociétés de Chine continentale et de Hong Kong sont connues pour ne pas se soumettre à cette procédure.

Dans ce contexte, les mastodontes du pétrole Sinopec et PetroChina ont indiqué vendredi dans des communiqués séparés un “retrait volontaire” de la Bourse de New York, où ils sont cotés.

Le poids lourd de l’assurance China Life Insurance, le géant chinois de l’aluminium Chalco, ainsi qu’une filiale de Sinopec basée à Shanghai ont annoncé des démarches similaires. Tous justifient cette décision par les coûts liés au maintien des cotations aux États-Unis, ainsi que la charge que représente le respect des obligations en matière d’audit.

Les cinq groupes figurent sur une liste d’entreprises mises en demeure par l’autorité américaine de régulation des marchés (SEC) de se conformer à des obligations comptables. Leur décision se base sur des “considérations commerciales”, a justifié dans un communiqué le régulateur chinois des marchés financiers. 

 

Après la visite de Nancy Pelosi, Taiwan accueille une délégation du Congrès américain

Information de France24 avec l’AFP

Des parlementaires américains sont arrivés dimanche 14 à Taïwan où ils ont rencontré la présidente Tsai Ing-wen et le ministre des Affaires étrangères Joseph Wu. Cette délégation composée de cinq parlementaires républicains et démocrates, n’était pas annoncée et a duré jusqu’à lundi, selon l’Institut américain à Taïwan, ambassade de facto des États-Unis dans l’île.

A l’ordre du jour des discussions “les relations entre les États-Unis et Taïwan, les questions de sécurité régionale, de commerce et d’investissement mais également du changement climatique”, a indiqué l’Institut dans un communiqué.

La Chine a répondu avec colère à cette visite. L’agence officielle Xinhua a publié un commentaire avec pour titre : “Les politiciens américains devraient cesser de jouer avec le feu sur la question de Taïwan“.

La visite survient quelques jours après la fin des manœuvres militaires les plus importantes jamais réalisées par Pékin autour de Taïwan, en riposte à une visite de la présidente de la Chambre américaine des représentants, Nancy Pelosi, qui avait rendu la Chine furieuse.

Le ministre taïwanais des Affaires étrangères a salué cette visite: “Alors que la Chine continue à faire monter les tensions dans la région, le Congrès américain a de nouveau envoyé une délégation de haut niveau à Taïwan, démontrant ainsi une amitié qui n’est pas effrayée par les menaces de la Chine et souligne le soutien résolu des États-Unis envers Taïwan“, pouvait-on lire dans le communiqué officiel.

 

Actualité de la communauté

Café du vendredi de l’association Hong Kong Accueil

Permanence hebdomadaire toute l’année, sauf les jours fériés. Ce rendez-vous a lieu chez Emmer au niveau 4 de Pacific Place de 10h00 à midi.

Dès ce vendredi 19 aout, HKA vous invite à venir partager un moment convivial autour d’un café et faire connaissance en échangeant bonnes adresses et infos…

Animé par les bénévoles de l’association, ce café accueille tout le monde, nouvel arrivant ou plus anciens, membres ou pas, alors n’hésitez pas !

Adresse : Shop 407, Level 4, Pacific Place, 88 Queensway, Admiralty, Hong Kong (MTR Admiralty station – Sortie F).

 

Enfin la météo avec des températures qui iront de 27 à 31°. Aujourd’hui mardi 16 aout, nous fêtons les « Armel » et également les « Roch ».