Une étude publiée par le site SeLoger.com le 2 février, montre que l’obtention d’un prêt immobilier peut s’avérer complexe quand on est non-résident. Les institutions françaises estime que le risque de non-remboursement est plus élevé, et s’avèrent donc plus strictes en matière de taux d’intérêts, et demandent un apport financier initial plus important. 

Avec nos partenaire France Pay (la banque des expatriés) et Carte financement (le spécialiste du crédit pour les non-résidents), nous avons listé les conseils incontournables pour anticiper au mieux votre demande de financement. 

Tout d’abord, il faut vérifier son statut fiscal. Les statuts de résident à l’étranger, ou dans une profession incompatible avec des revenus stables sont souvent considérés comme trop à risques. Il est donc vivement conseillé de faire appel à un expert spécialisé, comme ceux de Carte financement ou France Pay. 

Les banques peuvent aussi demander aux clients non-résidents un apport de l’ordre de 20% de la valeur du bien, contre 10% en moyenne quand vous êtes résidents. La banque demande également, bien souvent, une garantie pour faire face en cas de défaut de remboursement de l’emprunt. Et si des organismes de caution existent, les banques demandent une garantie réelle, par l’intermédiaire d’une inscription de privilège prêteur de deniers (IPPD), ou par une hypothèque conventionnelle. L’IPPD vendra votre bien aux enchères, pour être remboursée en cas de défaut de paiement. Elle coûte entre 0,7 et 0,8% du capital, mais est valable uniquement sur les biens anciens. En revanche, l’hypothèque est plus adaptée aux biens neufs. Mais elle coûte aussi plus cher. 

Et si vous parvenez à emprunter, attention à la location ou la réalisation de travaux, car le suivi peut s’annoncer très compliqué en habitant à l’étranger. Le pays dans lequel vous résidez aura aussi son importance en matière d’impôts sur le revenu, la fortune et la plus-value immobilière. Le secret est donc de bien vous entourer et vous faire accompagnement en cas d’investissement depuis l’étranger.