Nous avons voulu connaître l’avis des Français de l’étranger sur ce conflit, qui ébranle le monde depuis l’attaque terroriste du Hamas, le 7 octobre, et la contre-offensive de l’armée israélienne dès le lendemain. Notez d’ailleurs que cette consultation, en accès libre depuis le dimanche 29 octobre, est celle qui a le plus fait réagir pour le moment, alors que 7 questions sont posées. 

La première concerne le Hamas. Nous vous demandons s’il s’agit d’un groupe terroriste. À une écrasante majorité, de 88,51%, les participants ont répondu « oui ». Seuls 11, 1% des personnes consultées ont répondu « non ». 

La deuxième, concerne donc la légitimité de la riposte d’Israël. 66,4% des participants soutiennent l’Etat hébreux. Beaucoup plus nuancé, la décision du gouvernement français de limiter les manifestations de soutiens aux palestiniens. Si 58,24% pensent que cette décision est normale, la moitié d’entre eux s’inquiètent pour le respect global de la liberté de manifester. Plus d’1/4 ne sont pas d’accord avec cette limitation. 

Les Français de l’étranger qui sont également très inquiets d’un risque d’embrasement. 60,58% se déclarent inquiets. Et si 12,62% des sondés estiment qu’il n’y aura pas de conséquences, les récents actes antisémites leur donnent déjà tort. 

Par ailleurs, 55,85% des Français de l’étranger qui ont répondu à ce sondage, s’estiment choqués par les prises de position de Jean-Luc Mélenchon, et la France Insoumise. , et leur refus de qualifier le Hamas de terroriste. Mais 30% d’entre eux soutiennent le leader insoumis.

Enfin, sur la proposition de paix avec la constitution de 2 Etats, relancée par Emmanuel Macron, 50,84% la soutiennent, mais doutent qu’elle n’aboutisse. Et si 12% la rejette au profit d’Israël, ils sont seulement 1,42% à soutenir uniquement la Palestine dans ce traité de paix. 

Enfin, de nombreux commentaires laissés après le sondage estiment ne pas connaître assez en profondeur ce conflit. Ceci expliquant peut-être que les populations, externes au conflit, se réfugient dans l’émotion plutôt que déployer un raisonnement.