La Députée des Français de l’étranger en Amérique Latine, s’engage sur la liste dissidente de Cédric Villani, et sera tête de liste dans le 19è arrondissement de Paris. Ses détracteurs – des élus consulaires de La France Insoumise, et des Français du Monde Ecologie et Solidarité – y voyant un désintérêt pour son mandat parlementaire, ont lancé une pétition pour presser Paula Forteza à démissionner. Mais au-delà de ces préconisations, Paula Forteza a décidé de claquer la porte – comme une dizaine d’autres avant elle – réglant ses comptes au passage avec un parti qu’elle juge « verrouillé, qui récompense les amitiés plus que les compétences et suit une dynamique d’exclusion, et de rétrécissement, plus que de rassemblement ». La désormais, ex-députée LREM, espère donc la création d’un « groupe écologiste et progressiste » ou « écolopressisme » qu’elle juge comme « une voie crédible et prometteuse ».

Une démission qui a pourtant étonné ses opposants, l’élue française au Chili – Laure-Hélène Filhol – en tête. Et ce départ de LREM pourrait ne pas être le seul. Le conseiller consulaire et conseiller national en Argentine, Michel Menini, a indiqué soutenir Mme Forteza sur les réseaux sociaux. Mais à Paris, c’est un silence gêné qui anime la majorité présidentielle. Rappelons, en effet, que la circonscription de Paula Forteza représentait 27 pays, dont très peu de soutiens à la majorité présidentielle, par les conseillers consulaires sur place. Ce départ va-t-il fragilisé LREM dans la course aux élections sénatoriales d’octobre, et d’ici là, aux élections consulaires des 16 et 17 mai prochain ? Le scrutin du 19è arrondissement de Paris, va étonnamment joué un rôle décisif dans celui à l’autre bout du monde.