On revient ce matin sur la grève qui a paralysé une partie de la France, jeudi dernier, le 5 décembre. Et elle n’est pas terminée puisque les Cheminots appellent une nouvelle fois à cesser le travail dans ces prochains jours. Et sachez qu’une partie des Français de l’étranger en ont eux aussi subi les conséquences, notamment ceux qui comptaient rentrer dans l’Hexagone ce week-end. Mais aussi ceux dont les enfants sont scolarisés dans les Lycées français. De nombreux profs ont ainsi fait grève à Madrid, Londres, Münich ou encore Bruxelles. Et c’est désormais au jour le jour que les informations parviendront, comme au Lycée Charles de Gaulle de Londres.

Mais là où la grève a été parmi les plus suivie, ce fût au Maroc. L’école Cézanne a ainsi vu 20 classes fermées sur 25. Alors que dans le même temps, il n’y a pas eu de grève au lycée français de Hong-Kong. Aux Pays-Bas, La Haye a vu 10 classes fermées, et 5 profs manquaient à l’appel à Amsterdam. Le syndicat enseignant du SNES, craint en effet « une privatisation à marche forcée qui conduira à la destruction du réseau de l’Agence ». Du côté du premier degré, le SNUIpp annonce une participation record de 100% de grévistes à Rome, Porto, Jakarta, Belgrade, Rio, Alicante et Tananarive. Et des participations très fortes à Oslo, Ouagadougou, Hambourg et Pondichéry.

Et la question reste ouverte pour les jours à venir. Car si la majorité des lycées est capable d’accueillir tous les élèves, la visibilité sur la suite du mouvement est floue. L’autre question est celle des revendications exprimées par les personnels des lycées français hors de France. Si l’ambition présidentielle est bien de doubler le réseau d’ici 2030, quels moyens suivront ? Les parents d’élèves, en tout cas, font preuve de patience, jusqu’ici…