C’est une sorte de lettre ouverte.

Depuis déjà un certain temps, le feu couvait sous la cendre. La sortie de la période des années étranges du covid s’accompagne de comportements nouveaux. J’énumère seulement deux phénomènes, le télétravail et le nomadisme. L’un est tout nouveau et l’autre, déjà ancien, mais qui accélère et ainsi change de nature. Le télétravail favorise le nomadisme, ensemble ils accélèrent le décrochage religieux. Problème d’agenda en termes de temps et de lieu.

 

Le télétravail a un impact considérable sur la vie. Les dernières études démontrent que le travail à la maison rend plus heureux. Mais pas forcément les responsables d’équipes, ou les patrons, qui ont besoin de travailler en présentiel. Pour des raisons qui leurs sont propres, pas nécessairement pour fliquer leurs employés, la principale raison étant la communication.

 

Aux yeux des employés qui plébiscitent le télétravail, l’efficacité au travail n’est probablement pas moindre. Si, selon eux, les chiffres d’affaires et les salaires sont à la hauteur des espérances des deux côtés, c’est du gagnant-gagnant. De plus, le fait d’éviter les déplacements chronophages et fatigants favorise le sentiment d’être heureux, gain de temps et économie de l’énergie y contribuent. La conscience d’économiser aussi un peu d’argent est renforcée par celle de faire une bonne action en faveur de l’écologie.

 

Parmi d’autres comportements liés à l’évolution de notre civilisation, déjà bien présents avant, le nomadisme se voit évoluer de façon plus accélérée. Le nomadisme dans toutes les dimensions, géographiques, sentimentales… Le nomadisme touche le travail et les loisirs, la vie personnelle et celle des autres.

 

Tous les grands ensembles sociologiques, politiques, économiques, culturels, sont empaquetés par ces deux phénomènes. Les religions n’échappent pas à cette dynamique. Dans cette logique, le sentiment d’appartenance à la communauté chrétienne, catholique en l’occurrence, semble continuer à décroitre. Ce podcast porte sur les effets d’un relâchement des liens d’appartenance à la communauté catholique. 

 

Ces deux phénomènes (télétravail et nomadisme) combinés ensemble fournissent des éléments nouveaux pour l’image de nos communautés chrétiennes.

Cela favorise l’éloignement communautaire. Cela favorise la prise de distance, déjà bien engagée depuis des générations, mais qui touche désormais les cercles de plus en plus proches du cœur de nos communautés. La mise à distance et finalement l’éloignement, si rien ne la freine, mécaniquement se transforment en rupture définitive. 

 

Dans tous les groupes humains, les sorties s’accompagnent de rentrées. Il y en a qui quittent le navire et d’autres y embarquent. Pour le christianisme catholique, tout au moins dans le monde occidental, on est habitué à ce que les départs soient plus nombreux que les arrivées. Pourtant, actuellement dans certains endroits en France on observe un phénomène qui semble contredire cette tendance. De plus en plus de personnes frappent aux portes des presbytères, désireuses d’entamer une démarche spirituelle, souvent en vue des sacrements. Ces adultes sont en quête du sens de leur vie.

 

Est-ce le phénomène post covid ? Est-ce en lien avec le sentiment d’être dans un virage historique, dans lequel semble se trouver le monde avec les guerres qui prennent de l’ampleur ? Est-ce encore à cause du dégoût pour toute la « nourriture » lyophilisée que l’on achète dans les supermarchés prêts à penser ?

 

Si en France, de plus en plus de personnes frappent aux portes des presbytères, désireuses d’entamer une démarche spirituelle, cette tendance n’est pas encore bien visible à Hong Kong. Mais une nouvelle tendance se dessine ici aussi. Celle de voir plus de jeunes en échange universitaire ou des jeunes professionnels qui entrent en contact avec la communauté et certains engagent une démarche spirituelle (parcours Alpha etc).

 

Est-ce pour intégrer la communauté ? Dans le passé, y compris récent, sans être automatique, cela pouvait arriver dans des cas plutôt minoritaires. Pour ce qui est de cette nouvelle vague, c’est trop tôt pour dire ce que cela signifie. Tout au moins de façon déclarative, chez les jeunes adultes, le désir d’intégrer la communauté de vie chrétienne est plus franchement affiché que par le passé. Mais cette embellie légère ne compense pas les départs. 

 

Je n’entre pas ici dans la présentation et les analyses plus poussées pour expliquer le phénomène de relance. Pas plus que présenter le pourquoi du comment des situations d’éloignement et de perte de sentiment d’appartenance. Je vais me concentrer sur les effets qu’un tel éloignement produit. Quant aux conclusions, à chacun d’en tirer pour son propre compte personnel. Et à partir de là, pour le bien commun de la foi chrétienne, de l’Église et du monde.

Je vais regarder les conséquences de l’affaiblissement du sentiment d’appartenance à partir d’une seule activité proposée dans une communauté catholique que sont les préparations à la première communion.

 

Cette lettre est directement motivée par une très faible participation des enfants et de leurs parents aux messes dédiées à la préparation de la première communion des enfants.

Ces messes font partie intégrale de la catéchèse. En général, sauf rares exceptions (maladie…), pas de communion sans messe. Ces messes adossées sur les séances de catéchisme sont considérées par les responsables de la préparation comme des messes d’obligation. Il y en a quatre. Mais le mot obligation fait frémir. Qu’est-ce que l’on n’aime pas les obligations. Déjà celles auxquelles on ne peut en aucun cas se soustraire, on les accomplit de plus ou moins mauvaise grâce. Une obligation dont on n’attend rien d’autre que de devoir l’accomplir pour avoir un certificat quelconque, nous pèse. Logiquement, on fait le strict minimum pour s’en acquitter. 

 

Rien par force, tout par amour. Long est alors le chemin qui mène à l’expression de l’amour pour accompagner ainsi les obligations. On s’y soumet, on y met du cœur et cela devient une obligation par amour, qui conduira à l’obligation de l’amour. Les jeunes parents savent parfaitement comment cela marche. Ils font place à un “intru” désiré et attendu qu’ils sont heureux d’accueillir. Et ils y font face. Cela coûte quelques modifications majeures dans l’emploi du temps. Cela ajoute quelques obligations. Les choix sont vite faits. L’obligation de s’occuper du bebe par amour prime. On y met tout son amour.

 

Tout par amour ? Pas toujours, car dans la vie tout n’est pas linéaire, parfaitement en progression constante. L’intensité de l’amour varie aux grès des sentiments, de la disponibilité et de la capacité à y faire face. Tout n’est pas rose, mais les roses exhalent un parfum qui donne envie de continuer. Le sentiment de ne pas pouvoir faire autrement renforce le sentiment d’attachement et d’appartenance.

 

C’est sur le fond d’une telle expérience que je propose de regarder le sentiment d’appartenance, d’attachement à une famille spirituelle qu’est une communauté chrétienne. Les enjeux et surtout les conditions d’éducation en famille et en communauté ne sont pas les mêmes, mais les règles auxquelles obéissent les appartenances sont les mêmes. Quel est le strict minimum d’implication des parents dans l’éducation des enfants ? En général, cette question ne se pose pas, ils donnent tout, avec leurs limites, mais par amour de plus en plus inconditionnel. 

 

Une question d’un strict minimum se pose pour toutes les activités que l’on accomplit par nécessité, par obligation, qui ne sont pas vraiment motivées par l’amour inconditionnel. Parmi celles-ci se trouve la préparation à la première communion. Et les raisons en sont variées. Les parents sont mus par une ou plusieurs de ses raisons :

 

Mus par le désir d’offrir à l’enfant une occasion de progresser dans sa vie. 

Mus par le désir d’offrir à l’enfant une occasion supplémentaire pour rassembler famille et amis pour faire la fête. 

Mus par le désir de le mettre au contact avec quelques règles à suivre pour se comporter bien dans la vie. 

Mus par la fidélité à la tradition familiale.

Mus par le désir secret ou ouvertement de voir son enfant accueillir la grâce de la foi,

Et pour bien d’autres raisons.

 

Les motivations sont toutes reliées au bien de l’enfant, elles sont nées dans l’amour pour l’enfant et elles sont l’expression de cet amour.

 

On aurait pu se dispenser de toute cette démarche. Comme le font la plupart des parents, éviter. Si on le fait, c’est parce que quelque part on le désire, y compris dans cette motivation très effilochée : il serait dommage de ne pas le faire.

 

Préserver le strict minimum pour offrir aux enfants les « b a ba » pour les juger prêts à communier, c’est le devoir de la communauté et cela ne peut se faire sans le concours actif des parents. Mais on pourra objecter (puisque tout peut être remis en cause) que chez les orthodoxes, il n’y a aucune préparation, car la communion est donnée (comme la confirmation) au moment du baptême et que l’intégration dans la communauté se fait de façon très distendue, par des participations occasionnelles aux offices durant de grandes fêtes. Les orthodoxes ont gardé ces habitudes de relations ponctuelles, occasionnelles. Ils ont pris ces habitudes en héritant d’une tradition, laquelle renforce la spiritualité, mais seulement dans la mesure où ils vivent dans des pays dont la religion orthodoxe et la culture chrétienne en général, au moins ce qui peut être considéré comme le minimum, est assuré par la culture ambiante, car présent dans la société. 

 

Même si cette situation évolue aussi dans ces pays, le détachement de la vie des communautés se poursuit, alors que les habitudes demeurent. Dans une société chrétienne, les liens communautaires spirituels et interhumains pouvaient être plus distendus. Cette distension est nuisible dans les sociétés éclatées et souvent anti-chrétiennes. Pour nous les catholiques, en occident en particulier, où nos ancêtres, même s’ils se bagarraient avec le pape et ses représentants, ont globalement vécu dans des sociétés fortement imprégnées du christianisme en termes de culture et souvent de foi. Si donc actuellement la société est à quasi-totalité non ou anti chrétienne, nous gardons les mêmes réflexes qu’autrefois. Comme s’il était suffisant de signifier un strict minimum pour passer les étapes, si toutefois on le juge utile.

 

Dans les différents pays, dans les différentes Communautés Catholiques Francophones du monde, on déploie des stratagèmes plus ou moins efficaces pour y remédier. Faire valider à chaque messe la présence des enfants et de leurs parents, faire des réunions de préparation juste avant la messe et bien d’autres. Pour simplifier la vie de tout le monde et s’assurer du strict minimum.

 

A Hong Kong, nous avons opté pour cette deuxième solution. Faire les séances de préparations (il n’y en a que quatre en tout) avant la messe du samedi à Rosary Hill School, ou dimanche à la chapelle de saint Vincent sur TKO, nous semblait plus commode pour tout le monde. Combien de parents sont restés à la messe après la réunion de lancement de la préparation à la chapelle de Rosary Hill School en janvier ? Hormis quelques familles de pratiquants réguliers, 80% ont quitté la chapelle. En les croisant, je leur disais : « a tout à l’heure », en pensant qu’ils sortaient pour s’aérer. Plus tard, je comprenais alors leur sourire gêné. Combien d’enfants sont restés à la messe après la dernière séance ? Deux tiers seulement. Parmi ceux qui sont restés, la moitié d’entre eux étaient déjà au week-end des scouts et avaient déjà une autre messe le matin. Je pensais donc que certains ne resteraient et que ce serait tout à fait légitime. C’est l’inverse qui s’est produit. 

 

Ces deux exemples me font réfléchir comme suit. 

 

Évidemment il n’y a aucune, absolument aucune animosité à l’égard de qui que ce soit. C’est un état de fait qui est à prendre en compte sereinement. C’est le cœur d’un homme avancé en âge qui parle. Et qui a le souci de la foi chrétienne. Son embrasement des cœurs dépend de nombreux facteurs. Parmi lesquelles se trouvent une mise en contact avec.  

 

J’ai eu le privilège de discuter de ces choses-là avec un papa d’enfants de première communion. Je le vois souvent à la chapelle. Je lui partage mon désarroi. Il écoute attentivement. Puis, constate qu’il vaut mieux permettre aux enfants de faire leur première communion, car la grâce du sacrement agit. Ce n’est pas faux, la grâce agit et ce qui est semé pourra un jour germer. Mon problème, je tends à lui expliquer, n’est pas là. Je suis parfaitement conscient du fait qu’il vaut mieux peu que rien. Dieu seul sait comment cela agit dans la vie du croyant, ou de celui qui tend à le devenir. 

 

Mon problème est ailleurs, il est dans le fait que ce type de situations est devenu majoritaire. Alors qu’au commencement, cela n’était pas ainsi. Le commencement au sens de celui qui est dans le cœur de Dieu. Dieu ne se lasse pas d’accompagner nos vies. Il y en a pour qui son accompagnement est très difficile, car contrariant des projets personnels. Ne pas tenir compte de sa loi semble plus facile, tout au moins à court terme. Sa présence et son accompagnement souvent pèsent trop, c’est trop onéreux en temps et en attention. 

 

Et surtout l’intérêt est très limité. Puisque, finalement l’on ne peut pas, ou on ne veut pas s’en débarrasser totalement, on met en place un programme minimum. 

 

On donne des limites à une telle tolérance pour que cela ne bouleverse pas trop la vie, telle que l’on a envie de la mener. La préparation à la première communion (puisque l’on ne peut pas l’éviter totalement) et surtout la belle célébration (que l’on espère) est considérée comme un contact occasionnel, limité en temps, avec la communauté. Mais en aucun cas une intégration à l’intérieur. C’est bien le contraire. Ce désir de non-intégration est déjà présent dans l’approche du baptême, malgré les déclarations verbales que le rituel exige. Tout en disant que l’on veut que l’enfant appartienne à la famille chrétienne et intègre la communauté. Les faits en écrasante majorité prouvent le contraire. L’ambiguïté entre les deux, appartenance et intégration, fait que l’on se contente d’appartenir à la grande famille chrétienne sans aucun lien avec la communauté locale. 

 

La perte progressive du sentiment d’appartenance conduit à un éloignement qui dans les cas décrits n’est pas encore synonyme de rupture. Mais c’est en passe de le devenir, surtout si l’on n’y prend pas garde. Pour que la rupture ne soit définitivement (ad vitam eternam) consommée, il faut miser sur des bonnes rencontres qui pourront par les témoignages de vie et en paroles susciter de nouveau de l’intérêt. Mais en attendant… ?

 

Mon interlocuteur a alors résumé mon propos, c’est donc à cause de la vitalité de la communauté que vous posez cette question de cette manière-là. Oui, c’est à cause de la vitalité de la communauté. Encore aujourd’hui, il y a quelques âmes généreuses qui veulent donner de leur temps, énergie et compétence. Mais souvent elles font trop, car il n’y a pas assez de monde pour partager les tâches. Dans un avenir proche, il y aura numériquement de moins en moins de ceux qui seraient apte à accueillir et accompagner. 

 

Mais dans le cas précis de préparation à la communion, le vrai problème est encore ailleurs. Il est souvent dans le manque de prise au sérieux de la démarche de l’enfant. Sa capacité d’accéder au mystère de la foi dans l’Eucharistie est limitée, bien que l’expérience mystique puisse être propice à cet âge. A cela s’ajoutent les limites d’accès à la véritable signification de la communion par les parents. Il apparaît alors urgent de créer des conditions nécessaires pour signifier que l’on prend l’enfant au sérieux dans sa démarche. Et ce sérieux varie d’un enfant à l’autre et d’un parent à l’autre aussi.

 

A la demande de la responsable de la préparation à la première communion, j’ai écrit une lettre aux parents pour leur dire en résumé ce que je présente ici de façon beaucoup plus détaillée. Combien d’entre eux comprendront mes intentions ? Il n’y a aucune réprimande du haut d’un prétendu autoritarisme institutionnellement étayé. Pas plus qu’une position pas assez affirmée. Et si les uns et les autres pensent ceci et cela, accordez-vous à vos contradictions et faites le moi savoir. Juste un partage d’un désarroi face à un phénomène de plus en plus récurrent. J’espère que de moins de travers possible. J’ai réagi en père soucieux du bonheur des enfants (de Dieu). Au risque de se faire mal comprendre, il le fait en espérant limiter la casse sur le moment et surtout faire avancer dans la durée. Il n’ignore pas les difficultés de la vie quotidienne, même à Hong Kong. D’être fier de ses enfants, cela passe aussi par l’attitude dans laquelle on leur fait comprendre que l’on les prend au sérieux. Certains enfants expriment ce besoin ouvertement.

 

Cette lettre, comme ce podcast, est faite dans le but de se rappeler que sans règle, on ne peut pas vivre et encore moins grandir.

Certes, l’Église a mauvaise presse. Entrer dans une communauté chrétienne, me disait il y a peu un jeune professionnel, c’est entrer dans un système fermé, comme dans une cage. Les gens s’imaginent cela. Or, ajoute-t-il, c’est justement l’inverse. Mu par la foi, il rejoint la communauté chrétienne, car il a compris que vivre sans, c’est comme débrancher un respirateur. 

 

Dans chaque activité scolaire, sportive, associative, il y a des règles. On ne peut pas progresser en rugby sans entraînement, on ne peut pas faire sa promesse scout, si l’on ne l’avait pas bien préparé. Et chaque fois, la participation active des parents est demandée. Ils ont tellement à faire, travail, couple, famille, divers engagements … Naturellement on va faire moins d’effort pour faire face à toutes ses obligations (assumées plus ou moins par amour). Naturellement la religion en fait partie. On pense que la religion agit uniquement à long, très long terme. On se demande alors quel intérêt à court terme, il faut que cela serve à quelque chose. L’éducation (chrétienne) en fait partie. Mais quel intérêt de venir à la messe, puisque c’est toujours la même chose. Ceci n’est pas totalement faux, mais ce n’est pas non plus totalement vrai. Et la différence n’est pas seulement dans les lectures, les chants, etc. Elle est aussi et avant tout dans le fait qu’entre les deux dimanches, entre-temps se passe une semaine chargée de tant de choses vécues. Dont on a besoin de faire le point, d’y mettre de l’ordre, de se nourrir des aliments qui renforcent, tonifient la vie. 

 

Pour terminer cette méditation :

 

Le télétravail n’a pas engendré le décrochage, mais sous le coût de l’efficacité, accélère le mouvement.

 

Le caractère facultatif d’approche de la religion fait que pour beaucoup c’est facultatif. Non seulement pour entrer en contact, mais aussi pour y être, car on y consent, à condition que rien de plus important ne se présente.

 

Des conflits de dates obligent à faire des choix qui sont des vérificateurs de l’importance.

 

Ces choix se font dans un contexte saturé de sollicitations.

 

Tant qu’il n’y a pas de pression extérieure, on ne se réfère qu’à la conscience personnelle qui oriente la volonté au plus près du réel.

 

Bien distinguer entre la foi et la fonction éducatrice de la religion, pourvoyeuse des règles qui font autorité, nécessaire, et pour la foi et pour l’éducation.

 

Comment se laisser éduquer lorsque l’on est soi-même en situation éducatrice à l’égard des autres ?