Il s’agit d’une grande consultation sur les besoins et attentes des Français de l’Etranger, qui doit s’étendre sur encore 15 jours. Cette deuxième édition est portée par l’ADFE, et trois élus consulaires, Gaëlle Barré, Laure Pallez et Florian Bohême. Pour y participer, il suffit de se connecter au site de Français du monde-adfe.

La première édition, lancée en 2019, avait été l »occasion de « prendre le pouls de la communauté française à l’étranger », notamment comme précurseur du grand débat national, lancé par le Gouvernement, dès le 15 janvier 2019, à la suite du mouvement des Gilets Jaunes. Un succès dû au fait que cette enquête soit proposée par des élus qui sont eux-même expatriés depuis de nombreuses années, et connaissent donc parfaitement les problématiques de la vie à l’étranger. Leurs questions sont basées sur des échanges mutuels, plutôt que sur des études plus abstraites. 

Et le trio a estimé qu’il était important de relancer ce questionnaire, lors de cette année charnière, entre fin du Covid, guerre en Ukraine, et année présidentielle. C’est notamment lors des Présidentielles et Législatives, que la participation est la plus forte aux élections. En 2019, les principales doléances concernaient la transition énergétique, la justice fiscale, et la stigmatisation dont sont victimes les Français de l’étranger, encore perçus comme des évadés fiscaux. Les expatriés demandaient aussi le renforcement de la numérisation des dispositifs démocratiques. Une réponse a ainsi été apportée avec le vote en ligne, lors des élections consulaires, mais aussi pour les prochaines législatives. 

Et pour mener à bien cette consultation, les trois élus ont fait appel à des partenaires, comme le « Dauphine Junior Conseil », la junior-entreprise de l’Université Paris-Dauphine, qui s’est occupé des statistiques des données recueillies. Mais aussi de l’association « Rendez les doléances », créée pour restituer et numériser les réclamations des Français. Les résultats seront donc publiés sur rendezlesdoleances.fr

Et alors que le questionnaire n’a été posté que mercredi matin sur Internet, il a déjà recueilli 5 000 participants, en moins de 24h. En 2019, 16 000 réponses et doléances avaient été collectées.