Si certains ont déjà choisi de faire barrage à l’extrême-droite, on est loin des 93% de voix obtenus en 2017 par Emmanuel Macron. 68% des expatriés seraient d’accord pour voter de nouveau pour le chef de l’Etat, au second tour, ce 24 avril, selon notre consultation lancée du 11 au 17 avril derniers.

Après analyse des interviews de l’un et l’autre, nous pouvons esquisser un tableau des principales propositions pour les Français de l’étranger. Il est à retrouver sur notre site lesfrançais.press

Ainsi, Emmanuel Macron veut poursuivre le même cap, mais avec des ajustements. Si de vrais succès sont à mettre à leur crédit, comme le renforcement du poids des élus dans la relation avec l’administration, le déploiement du vote en ligne, et l’identité numérique, il reste de vrais écueils. La réforme fiscale avortée en 2020 ; la main mise par la directrice de l’administration consulaire, Laurence Haguenauer, sur la vie citoyenne et associative des expatriés ; ou encore le motif impérieux pour regagner le territoire national pendant la pandémie. Samantha Cazebonne, sénatrice des Français de l’étranger et chargée de la campagne du président-candidat nous avait accordé un entretien le 27 mars. Il est également à retrouver sur lesfrançais.press

De son côté, Marine Le Pen veut rétablir la puissance de l’Etat. Et si le financement de son programme reste à trouver, Marine Le Pen s’annonce assez généreuse : gratuité des écoles et lycée français d’ici la fin de son mandat ; fin de la CSG ; renfort dans les consulats. L’Etat serait donc de retour auprès des expatriés. Et si ces-derniers saluent l’initiative, elle paraît peu judicieuse dans un contexte de crise de l’endettement, et alors que l’Etat doit réduire son train de vie. Le responsable de la fédération des expatriés du RN, Dens Franceskin, avait répondu à nos questions le 5 avril. L’interview est à retrouver sur lesfrançais.press