Les Parisiens se sont largement imposés 5-0, face à l’Inter Milan, à Münich. Un succès attendu depuis de très nombreuses années, et qui a fait l’immense joie de tous les supporters du club, répartis aux quatre coins du monde. Dans l’Alberta (Canada), le président du Fan-club du PSG avait encore du mal à redescendre sur terre, d’autant qu’il n’était que 15h30 chez lui, lorsque le trophée a été soulevé. À Tokyo, la nuit était bien avancée, et les supporters ont suivi cette finale dans un cinéma. 

Un match suivi également depuis Shangaï, Canton, mais aussi Lima (Pérou). À Kiev, certains ont vécu ce match comme une parenthèse enchantée, dans une Ukraine encore en guerre. En Afrique aussi les supporters ont exulté, de la Côte d’Ivoire au Bénin, en passant par Kinshasa, où Joël Simba parle d’une « immense émotion et une fierté indescriptible. » 

Mais les expatriés étaient aussi présents en tribune. Nicolas est, ainsi, venu de Lisbonne avec son fan-club et a failli manquer la finale à cause d’une panne de réveil, qui aurait pu lui faire rater l’avion. Ils étaient notamment accompagnés des membres du PSG-Liban. Joseph était heureux que le « PSG soit le roi d’Europe » et transmette « beaucoup d’amour. » Des Français de New-York avaient également fait le déplacement en Allemagne. Loïc, lui, était venu de Hong-Kong, et n’aurait raté ce rendez-vous « pour rien au monde. » Laurent Bourscheidt, lui, a fait 16 000km aller-retour, depuis Seattle. 

Un match suivi avec attention, également, depuis la Virginie (Etats-Unis), où Jonathan a vécu « le meilleur jour de sa vie » de supporter visiblement. C’est à Bruxelles que les fans des deux équipes (PSG et Inter) se sont rassemblés. Les Parisiens n’en revenaient d’ailleurs pas de ce triplé (Championnat – Coupe de France – Champion’s League), et du score de 5-0, inédit dans une finale de la reine des compétitions européennes. Et même à Milan des supporters parisiens ont laissé éclaté leur joie. Quel que soient leurs fuseaux horaires, les Parisiens ont vibrer un peu partout dans le monde. Et c’est aussi pour cela que la victoire est à ce point magnifique.