Rappelons tout d’abord que la liste des pays à risques s’allongent chaque jour. D’abord parti de Chine et de Corée du Sud, le Coronavirus est arrivé en Europe essentiellement par l’Italie, où le pays a annoncé lundi que les 60 millions d’habitants devaient rester confinés le plus possible. Et la France est désormais placé du mauvais côté de la barrière. Lesfrançais.press vous invite donc à vous munir de votre attestation de domiciliation ou de résidence du pays où vous vivez.

Le premier pays à avoir fermé ses frontières aux voyageurs français est Israël. Le premier ministre, Benjamin Netanyahou l’a également fait contre les italiens, allemands, autrichiens, suisses et espagnols. La Chine, la Thaïlande, Singapour, Hong-Kong, la Corée du Sud et Macao sont également concernés. De son côté, l’Île Maurice a décidé de mettre ses touristes en quarantaine, surtout s’ils ont transité par Auvergne-Rhône-Alpes, les Hauts-de-France et l’Île-de-France. En Tunisie, un premier cas de coronavirus recensé la semaine dernière a obligé à des contrôles renforcés à l’aéroport, et un centre de suivi à distance a été mis en place pour confiner les personnes à l’isolement à domicile, après s’être rendu dans les pays les plus touchés par le virus. L’Office de Tourisme de Thaïlande à Paris a, de son côté, indiqué que « les voyageurs français doivent déclarer les détails de leurs hébergements dans le pays ». La quarantaine n’étant utilisé que s’il y a de la fièvre ou des difficultés respiratoires. Enfin, l’Inde a décidé de refusé tout visa en provenance d’Italie, de France, d’Iran, du Japon, de Corée du Sud et de Chine.

Et concernant l’Italie, l’élu consulaire, et suppléant du député Meyer Habib -Alexandre Bezardin – qui travaille à Milan, et vit à Brescia, confirme que les 20 000 français présents dans le nord de l’Italie, sont soucieux face à l’incertitude qui règne autour de cette crise sanitaire. Les élus les informent donc sur l’évolution de la situation. Ce qui est à souligner également, c’est que les informations transmises sont précises et explicites de la part des autorités italiennes. Le Consulat les relaie donc, notamment au travers d’une Newsletter, qui répond à toutes les questions posées. Enfin, difficile de chiffrer précisément le manque à gagner par le Coronavirus, mais cette crise pourrait laisser des traces, alors que personne ne l’avait vu venir.

En Italie, c’est donc tout le pays qui est en zone rouge et les déplacements sont strictement limités. Tous les lieux culturels et religieux sont fermés. Les cafés doivent fermer à 18h, et les supermarchés sont pris d’assaut. « Io resto a casa » a même annoncé le premier ministre, Giuseppe Conte. Des certificats sont même remis aux habitants des petits villages pour aller faire leurs courses dans la ville voisine. Et le télétravail est encouragé par les entreprises. De plus, les écoles et Université du pays sont fermées, et les concours suspendus, jusqu’au 3 avril. Air France, de son côté, a rembourser intégralement des vols allant d’Italie en France. Mais les Français d’Italie s’inquiète de la « catastrophe annoncée » si l’Hexagone ne prend pas des mesures aussi drastiques que l’Italie. Enfin, la blogueuse Charlène Lardy-Vella s’inquiète de la prise en charge des enfants, quand les 2 parents travaillent. Mais aussi de l’achat de nourriture, quand les délai de livraisons monte à 20 jours.

L’affaire est donc loin d’être terminée.