D’une manière très caricaturale, les expatriés sont vus comme plus pollueurs, sous prétexte qu’ils prendraient davantage l’avion. Alors pour le vérifier, nous avons lancé une consultation qui a recueillie 5011 réponses, sur les 15 derniers jours d’août. 

Ainsi, 99,29% des sondés ont connu des phénomènes extrêmes, après les intempéries qui ont marqué l’été dans l’hémisphère nord.

Dans la foulée, nous avons donc voulu vous interroger sur le niveau de sensibilisation à ce thème. Pour 15% des expatriés, le réchauffement climatique n’est pas une priorité tangible. En revanche, 62% en font une priorité absolue. Mais une fois ce constat effectué, ils sont 59% à prendre en compte l’impératif écologique dans leur quotidien, et 14% sont près à y réfléchir après cet été. Mais, environ 20% restent réfractaires à tout changement de mode de vie. 

Pourtant, cet été, les sécheresses et les incendies se sont multipliés. Au Canada, notamment, où l’équivalent d’1/3 de la France est parti en fumée. La Grèce a connu le pire incendie de son histoire. Dans notre pays, ce sont les nappes phréatiques et les fleuves qui ont souffert. Dans la hiérarchie, ce sont ces incendies et ces sécheresses qui inquiètent les expatriés à hauteur de 40%. Suivent la montée des eaux, puis les tempêtes et les inondations. 

Enfin, c’est l’eau et sa gestion qui inquiète le plus, et revient dans 50% des réponses. 20% des réponses évoquent aussi la peur des migrations que cela pourrait entraîner. 13% ont peur de la fin de la vie sur terre. 

Rationnels ou non, les risques, les dangers du réchauffement climatique, sont bien identifiés par les Français de l’étranger et malgré leur mode de vie et l’éloignement, ils font partie des populations les plus pro-actives sur l’écologie ! Bravo à eux ! Bravo à nous !