Les années 20 furent baptisées « les années folles », car elles développèrent un goût pour l’excentricité, la rapidité des changements de mœurs et le début de « l’American Way Of Life ». La radio entraîna un bouillonnement culturel, le jazz et le surréalisme se démocratisèrent.

Mais elles apportèrent aussi un développement économique sans précédent. Le cours des actions à la Bourse de Paris gagna près de 500%, la vente de matériels électroménager et automobiles s’envolèrent, et la production d’hydroélectricité fût multipliée par 8, au cours de la décennie.

Un siècle plus tard, la chute de murs comptables, l’injection de milliers de milliards de dollars de la part des Banques Centrales, et le financement des ménages, des salariés et des entreprises par l’Etat, rendent les règles très obsolètes. Mais dans le même temps, l’interventionnisme économique et le renforcement des pouvoirs de contrôles par la population, entraînent quelques dangers. Les ménages peuvent être contraints à accepter un taux de risques supérieurs à ceux existant avant la crise. Cela avait été démontré, avec l’épidémie de choléra de 1832. Et sur le plan économique, la crise de 1929 arriva à cause de la spéculation. En Allemagne, elle coïncida avec la montée en puissance d’Hitler.

La double menace de la spéculation générée par une augmentation de la masse monétaire en circulation et de l’inflation qu’elle pourrait à terme générer n’est, donc, pas à prendre à la légère.