Car quand on choisi de partir à l’étranger, deux possibilités s’offrent à vous : profiter du système éducatif local, ou continuer la scolarité de vos enfants en français. Des écoles du réseaux français à l’étranger existent donc, et on vous en présente les contours, entre gestion directe, par des entreprises, ou en association. 

Rappelons d’abord l’objectif du chef de l’Etat, qui souhaite un doublement du nombre d’élèves dans le réseau français, homologué, d’ici 2030, aujourd’hui établit à 370 000 élèves. Et si choisir un établissement français n’est pas une obligation, il s’agit d’un bon moyen de poursuivre une scolarité similaire à celle qui aurait été reçue en France. Ainsi, le parcours scolaire sera également jalonné par le Brevet ds collèges, puis le Baccalauréat, et l’enseignement sera homogène, même si vous êtes contraint à changer de pays en cours de scolarité. Autre avantage, le brassage culturel, dû au fait d’accueillir aussi des enfants locaux, ou de différentes nationalité. 60% des inscrits n’étant, d’ailleurs, pas français. Seul dénominateur commun, l’affiliation à l’Agence pour l’Enseignement Français à l’étranger (AEFE).

Le programme est le même que celui dispensé en France, et trois types d’établissements fonctionnent : ceux gérés par l’AEFE ; les établissements ayant signé une convention avec l’AEFE ; et ceux qui ont conclu un partenariat avec l’AEFE.

Ainsi, les établissements en gestion directe ont un chef d’établissement nommé par Paris, et leur budget est agréé à celui de l’AEFE. Notamment en rémunérant les personnels titulaires, comme ce serait le cas en France.

Les établissements conventionnés, eux, sont gérés par des association ou fondations de droit privé. La convention passée porte sur l’administratif, le financier et l’aspect pédagogique. Le dialogue est constant avec l’AEFE.

Enfin, les établissements en partenariat sont également gérés par des organismes de droit privé, et les personnels de ces établissements bénéficient de dispositifs de formation continue mis en place par l’AEFE. Un protocole d’entente a donc été signé avec la Mission Laïque Française (MLF). Et notez enfin, qu’ils sont éligibles aux bourses scolaires, comme les deux autres catégories d’ailleurs.