Coronavirus
107 nouveaux cas signalés hier mercredi à Hong Kong dont 7 cas importés. La compagnie aérienne KLM interdite d’atterrir à Hong Kong jusqu’au 7 février.
Le gouvernement invité à assouplir légèrement les restrictions
Un spécialiste des maladies infectieuses a exhorté hier, mercredi, le gouvernement à être plus pragmatique et à assouplir légèrement ses restrictions en matière de Covid.
Le Dr Wilson Lam a déclaré que l’interdiction des services de restauration le soir avait entraîné une augmentation des déjeuners pris à l’extérieur et des rassemblements de foule la journée, ajoutant qu’un assouplissement devait être fait car la lutte contre l’épidémie de Covid devrait être longue. L’expert demande donc au gouvernement d’avoir une approche plus « pragmatique ».
Pendant ce temps, les résidents de Yat Kwai House ont déclaré qu’ils étaient frustrés que le verrouillage de leur bloc d’habitation ait été prolongé. Le gouvernement a annoncé mardi que la fermeture initiale de cinq jours de l’immeuble – qui est au centre d’une épidémie d’Omicron – serait prolongée de deux jours jusqu’à demain vendredi. Les résidents testés à plusieurs reprises négatifs, craignent avec ce prolongement des infections croisées entre les résidents.
L’isolement de Hong Kong pourrait durer jusqu’en 2024
Information de Bloomberg
L’approche de tolérance zéro de Hong Kong à l’égard du Covid-19 pourrait maintenir le centre financier asiatique coupé de la majeure partie du monde jusqu’en 2024 et alimenter un exode à grande échelle des travailleurs et cadres internationaux, selon un projet de rapport de la Chambre de commerce européenne de Hong Kong.
Le scénario le plus probable pour sortir Hong Kong de son isolement est d’attendre que la Chine ait fini de développer un puissant vaccin à base d’ARN messager et d’immuniser ses 1,4 milliard d’habitants, a indiqué le groupe d’entreprises dans un document interne vu et vérifié par Bloomberg.
Une réouverture pourrait alors intervenir à la fin de l’année prochaine ou au début de 2024, indique le document, ajoutant que les entreprises doivent se préparer à ce que Hong Kong reste “semi-fermé” aux voyages internationaux.
Cet exode de masse rendrait Hong Kong moins diversifié et moins attrayant pour les entreprises internationales, et limiterait à terme son potentiel de contribution à l’économie chinoise, toujours selon le rapport, qui ajoute que les entreprises internationales devraient prévoir d’avoir des bureaux régionaux dans d’autres villes en Asie plutôt que dans l’ancienne colonie britannique.
Avant la publication du rapport final, ce projet a pour objectif de consolider les idées issues de “quelques sessions organisées avec différentes parties” au cours des derniers mois, sans donner plus de détails sur les informations utilisées pour formuler ses scénarios.
Le rapport présente également d’autres scénarios, notamment la possibilité qu’une épidémie incontrôlée en Chine fasse échouer tout effort visant à ouvrir la frontière entre Hong Kong et le continent. La ville devrait alors attendre que la Chine maîtrise l’épidémie ou abandonner l’approche de tolérance zéro et commencer à rouvrir par elle-même.
Selon le rapport, ce scénario pourrait se dérouler dans les 12 mois suivant l’apparition d’une épidémie incontrôlée en Chine, ce qui aurait pour conséquence de retarder la réouverture de la ville jusqu’en 2023 ou 2024.
D’autres scénario sont abordées, notamment une épidémie non contrôlée à hong Kong, entrainement des fermetures généralisées et beaucoup plus strictes ou encore que le continent et Hong Kong s’en tiennent tous deux à l’approche Zéro Covid et ne s’ouvrent pas au reste du monde.
Le document a été conçu pour aider les entreprises internationales à déterminer comment se préparer à l’avenir à Hong Kong.
Les restrictions sur les voyages étant susceptibles de durer un à trois ans, les entreprises doivent s’efforcer de retenir les travailleurs talentueux et qualifiés, recommande le rapport.
Les lois doivent être modifiées pour lutter contre l’espionnage
Le secrétaire à la sécurité Chris Tang a déclaré hier, mercredi, vouloir mieux lutter contre l’espionnage à Hong Kong.
S’exprimant lors d’une réunion du Conseil législatif, il a indiqué que certains pays ont tenté de se livrer à des activités visant à mettre en danger la sécurité nationale du territoire, les troubles sociaux de 2019 en étant, pour lui, un “exemple frappant.”
Il a expliqué aux législateurs que l’administration s’appuie actuellement sur la loi sur la sécurité nationale et l’ordonnance sur les secrets d’État pour lutter contre l’espionnage, ajoutant que cette dernière a une portée trop limitée et doit être révisée. Le Secrétaire à l’Intérieur a déclaré que la législation sera modifiée en même temps que les fonctionnaires élaborent d’autres lois contre les actes qui mettent en danger la sécurité nationale en vertu de l’article 23 de la Loi fondamentale. Des propositions seront soumises au Legco pour examen au cours du second semestre de l’année. A suivre.
Nouveau directeur exécutif à Evergrande
China Evergrande Group, société immobilière au bord de la faillite financière, a annoncé avoir nommé le président de sa filiale New Energy Vehicle Group au poste de directeur exécutif.
Siu Shawn, âgé de 50 ans, a signé un contrat de trois ans pour ses nouvelles attributions, a précisé China Evergrande dans un avis boursier. Selon cet avis, Lai Lixin et Huang Xiangui ont parallèlement tous deux démissionné de leurs mandats de directeurs exécutifs d’Evergrande.
Lai Lixin va consacrer davantage de temps à ses autres missions au sein du groupe et Huang Xiangui est parti pour des raisons de santé. Ces derniers ne quittent cependant pas China Evergrande.
Le groupe immobilier croule sous une dette globale estimée à plus de 300 milliards de dollars (264,4 milliards d’euros), dont près de 20 milliards de dollars d’obligations internationales considérées en défaut de paiement.
Enfin la météo avec des température qui iront de 18 à 21°. Aujourd’hui jeudi 27 janvier, nous fêtons les « Angèle ».
Toujours un soutien amical à nos auditeurs en quarantaine.