Coronavirus

Hier dimanche, 21 nouveaux cas étaient recensés à Hong Kong portant le nombre total à près de 4.880. Hier toujours, plus d’un million de personnes s’était inscrite pour participer au test universel lancé par le gouvernement.

Répétitions dans les salles de spectacles autorisées.

Même si elles restent encore fermées au grand public, les salles de spectacles devraient pouvoir dès la mi septembre, accueillir les artistes pour des répétitions.

Le gouvernement a annoncé la semaine dernière que les salles de spectacle relevant du Département des loisirs et des services culturels, le LCSD, resteraient fermées jusqu’à la fin du mois, mais la restriction ne s’applique qu’au publis. Linus Fung, directeur adjoint du LCSD, a indiqué au Post qu’il restait l’option de reprendre les «activités hors public» telles que les répétitions et les enregistrements, avant la fin du mois.

Manifestations contre le report des élections du LegCo

La police a arrêté Leung Kwok-hung et Raphael Wong Ho-ming de la Ligue des sociaux-démocrates ainsi que Figo Chan Ho-wun du Civil human right front à Jordan alors qu’ils protestaient contre le report des élections du Legco et contre la loi sur la sécurité nationale.

L’élection du Conseil législatif devait avoir lieu hier 6 septembre, avant que le gouvernement ne la reporte d’un an en raison de la pandémie. Il y avait une forte présence policière à Kowloon. La foule a commencé à se rassembler vers 14 heures, scandant «Libérez Hong Kong, révolution des temps».

Le conseiller du district de l’Est Tsang Kin-shing, le conseiller du district de Shatin et le responsable du Civil human right front Jimmy Sham Tsz-kit et le membre de la Ligue des sociaux-démocrates Chan Po-ying ont été condamnés à une amende pour avoir enfreint la règle interdisant tous les rassemblement.

Chine: des militants pro-démocratie appellent au boycott du film «Mulan» 

Informations de RFI.

Le film des studios Disney sorti vendredi 4 septembre, est basé sur une légende chinoise qui raconte l’histoire d’une jeune fille guèrrière. Avant d’arriver dans les salles de cinémas du monde entier, le film sera diffusé sur la chaîne de streaming Disney+. Mais cette production grand public est menacée par un boycott lancé sur les réseaux sociaux par des militants pro-démocratie à Hong Kong, à Taïwan et en Thaïlande.

Pour sa sortie officielle, ce 4 septembre, les rangs de ceux qui appellent à un boycott du film-évènement grossissent jour après jour. En août 2019, lors des manifestations pro-démocratie à Hong Kong, l’actrice vedette Liu Yifei, qui incarne Mulan, a posté ce message sur les réseaux sociaux chinois « Je supporte la police de Hong Kong. »

« J’appelle tous ceux qui croient dans les droits de l’Homme à boycotter Mulan », écrit le militant pro-démocratie Joshua Wong sur Twitter, tout en accusant les studios Disney de se mettre à genoux devant Pékin, et l’actrice Liu Yifei de cautionner les violences policières. Il appelle d’ailleurs l’actrice Liu Yifei « l’icône de l’autoritarisme ». Un boycott qui semble également séduire la Thaïlande et Taiwan.

Des experts de l’ONU critique la loi de sécurité nationale à Hong Kong

Des experts onusiens ont indiqué que cette loi sur la sécurité nationale « empiète sur certains droits fondamentaux » et ont exprimé leurs inquiétudes face à cette loi qui peut traduire devant la justice des activistes politiques de Hong Kong, Taïwan, et de Chine.

Une lettre conjointe a été rendue publique le 4 septembre, deux jours après avoir été transmise au gouvernement chinois. Les experts ont assuré que des dispositions de la nouvelle loi pour la sécurité nationale à Hong Kong semblaient nuire à l’indépendance des juges et des avocats et à la liberté d’expression dans la région administrative spéciale.

Cette lettre ouverte de 14 pages est publiée sur le site du Bureau des Droits de l’Homme des Nations Unies, par sept experts. Ces derniers mettent en évidence une analyse juridique détaillée de la loi adoptée fin juin par la Chine pour Hong Kong. Le projet de cette loi avait été critiqué par les Nations Unies.

Trois jours après l’application de la loi à Hong Kong, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) s’est dit inquiet de la définition «vague et excessivement large» des infractions contenues dans la loi sur la sécurité nationale qui s’applique à Hong Kong et «alarmé» par les arrestations qui y sont menées depuis son entrée en vigueur le 1er juillet.

«Nous craignons que la définition de certaines des infractions contenues dans la loi soit vague et trop large», avait relevé le porte-parole, soulignant que «cela peut conduire à une interprétation et une application discriminatoires ou arbitraires de la loi». Une situation, qui selon lui, pourrait «nuire à la protection des droits de l’homme» à Hong Kong.

Enfin la météo avec des températures qui iront de 27 à 31° avec des averses. Aujourd’hui lundi 8 septembre nous fêtons les « Reine ».