Utilisé depuis 7 000 ans, notamment dans des rituels et cérémonies secrètes, le masque avait eu son dérivé pendant la grande peste du 17è siècle. Le médecin de Louis13 – Charles de Lorme – avait conçu un costume spécial pour les pestiférés. Il se composait d’un masque à bec, contenant un filtre à miasme, protégé d’un chapeau de cuir, faisant désormais référence à la Comedia dell’Arte.

Le masque du Covid, est beaucoup plus minimaliste, puisqu’il est chirurgical. Blanc et anonyme, sans âme, il est autant redouté que nécessaire. Le mot dièse Mask a ainsi fleuri sur les réseaux sociaux, en particulier sur Instagram, en atteignant 1 millier de citation par heure. Alors que d’autres ont partagé leur masques tendance sur les réseaux. Le masque peut, tout à la fois, être source de beauté, de secret et de magie, et deviendra le symbole universel de la période Covid.

Ainsi, la galerie The Curator, a organisé un concours, qui a recueilli plus de 200 masques et 10 000 votes, pour sa première semaine de compétition. Un jury, composé de douze membres – tous influenceurs – ont été sélectionnés pour leur côté créatif. La date limite des candidatures s’arrête au 20 juillet ; la limite des votes du public au 2 août ; et les résultats seront communiqués le 15 août.

Notez enfin que chaque candidat débourse 20 dollars pour s’inscrire, dont 1 dollar destiné à l’organisation Equal Justice Initiative, qui combat les injustices raciales. Deux catégories se feront face dans ce concours : les éditions limitées, soit un masque sanitaire. Et les originaux, car faits main.