Il est établit au travers de 4 enquêtes pour comprendre les différentes phases et analyser les nouveaux ressorts de la mobilité internationale. 

Tout d’abord, l’équipe d’Expat Communication s’est penché sur les motivation de nos compatriotes candidats au départ. Les indicateurs montrent déjà un moral en hausse pour les Français de l’étranger, pour 71% d’entre-eux, soit 3 points de plus que l’an dernier. Il existe pourtant des variations entre les hommes et les femmes, témoignant d’une situation plus souvent précaire pour les femmes. N’oublions pas non plus que seulement 64% des femmes travaillent en expatriation contre 75% des hommes or les résultats de l’enquête montrent que l’activité, a fortiori rémunérée, est directement corrélée à un meilleur moral. 

La tendance de 2023 montrant que les motivations sont davantage personnelles que professionnelles se confirme. Mais l’élément déclencheur reste une proposition de l’employeur (29%). Et si les femmes recherchent davantage une « aventure humaine », les hommes, eux, privilégient « une meilleure qualité de vie ». Pour les 2/3, en tout cas, les expatriés s’inscrivent dans un temps long. 

Par ailleurs, 76% des femmes et 70% des hommes partent la fleur au fusil, du moins sans accompagnement pour préparer l’expatriation. Une fois sur place, les expatriés reconnaissent pourtant des freins majeurs, comme les différences linguistiques, ou encore la difficulté de trouver un emploi pour le conjoint. D’autant que seulement 7% des offres d’expatriation ne parviennent à couvrir la cotisation retraite du conjoint.

Pour finir, notons aussi qu’il existe aussi des réfractaires. Ainsi 20% des répondants et 29% des conjoints ou des salariés mutés/détachés par leur entreprise ont déjà refusé une expatriation. Outre l’instabilité politique du pays d’accueil, les conditions financières insuffisantes, notamment du point de vue des femmes, expliquent ces refus. A souligner également : les femmes refusent 2,5 fois plus que les hommes de partir pour cause de parents vieillissants.