Dans cet entretien, le père Rémy Kurowski, décrit le conclave comme un processus où les cardinaux sont isolés pour prier et voter sans influence extérieure. Il souligne que « la liberté dans leur choix se traduit par l’influence de l’Esprit Saint ».

Concernant la préparation des cardinaux, il note qu’ils discutent plutôt de l’état de l’Église que de leur future responsabilité : « Ils peuvent s’exprimer sur l’état de l’Église et les défis à relever ».

Sur les enjeux contemporains, il précise que « 80% des cardinaux ont été nommés par le pape François », ce qui leur donne une sensibilité aux questions actuelles. Il met en avant la nécessité de concilier tradition et ouverture : « Amener cette tradition dans le contexte de la vie actuelle ».

Léon XIV, décrit comme « polyvalent » et « polyglotte », est attendu pour apporter un regard attentif aux défis du monde moderne. Son choix de nom fait écho à Léon XIII et à l’encyclique Rerum Novarum sur les questions sociales : « Il va être continuateur de cela, c’est un choix délibéré ».

Pour le père Kurowski, le nouveau pape devrait promouvoir l’unité, s’appuyant sur la maxime du Pape Léon XIV : « En celui qui est un, soyons un », maxime qui, selon Remy Kurowski, évoque l’importance de l’unité chrétienne face aux divisions internes à l’Église.

Les fidèles réagissent favorablement à l’élection de Léon XIV, et Kurowski observe une « ambiance de spiritualité » à Rome. Il s’attend à ce que le pape accorde une grande importance au dialogue interreligieux, essentiel dans un monde pluraliste : « Ce dialogue est très important pour l’humanité entière ».

Enfin, il conclut sur le message d’unité que le pape pourrait transmettre : « Paix, paix, paix », soulignant la portée évangélique de ses paroles lors de son premier discours.