Alors que les grands électeurs sont appelés à renouveler la moitié des 6 sénateurs des Français de l’Etranger. Et au-delà des traditionnelles péripéties d’une campagne électorale, surgissent quelques idées politiques.

En premier lieu, parlons du statut des Conseillers des Français de l’étranger. Ainsi, 500 des 532 élus sont directement concernés. Une réforme qui apparaît urgente, car les élus « se battent davantage sur nos prérogatives, qu’à défendre les Français de l’étranger », selon Mathile Ollivier. Ronan Le Gleut propose donc de transposer le statut de l’élu local publié par l’Association des maires de France, aux élus des Français de l’étranger. Il faut aussi revoir le nombre de représentants par pays.

Des discussions existent aussi autour de l’Assemblée des Français de l’étranger. La réforme de 2023 a « précarisé les élus, et marginalisé l’AFE », selon Hélène Degryse. Pour Marc Guyon, il ne s’agit que d’un « simple club de gens sympathiques, mais sans réels pouvoirs ». De nombreux élus souhaitent donc que les résolutions votées à l’unanimité à l’AFE, soient intégrées aux propositions ou projets de lois.

Un sentiment général de « Français de seconde zone » persiste aussi dans l’esprit de plusieurs élus. Pour eux, l’égalité passe notamment par l’Education, et la grattoir des écoles. Mais aussi un accompagnement des entrepreneurs. 

Du changement est également réclamé concernant la Caisse des Français de l’étranger. Les élus demandent ici que cet organisme puisse agir et définir sa politique tarifaire, sans subir les contraintes de l’Etat.

Un soutien est aussi demandé pour les victimes de violences sexuelles et/ou conjugales, à l’étranger. Et pour faciliter le retour en France, Evelyne Renaud-Garabedian propose une « banque de miles de transport », en lien avec Air France. 

Enfin, les jeunes générations ne sont pas oubliés, avec la création d’une application, de type France Consulaire, pour rapprocher les jeunes des infos culturelles et civiques.

Toute une série de propositions, pour retrouver la bonne place des Français de l’étranger dans l’inconscient collectif.