Car le système français est de plus en plus généreux, avec un reste à charge de plus en plus modique. Sans surprise, il s’agit même du système où la part prise en charge par les ménages est la plus faible du monde, alors que les dépenses de santé sont les deuxièmes de l’Union européenne, avec 340 milliards d’€/an, en moyenne. Il faut ainsi noter que les Français n’ont payés que 213 des 3 102€ par habitant dépensés l’an dernier. La consommation de soins a même augmenté de 2,1% en 2019, dont près de la moitié dans les soins hospitaliers, et les ¾ dans le public. Ainsi, la part payée par les ménages ne concerne que 7% des dépenses de santé. Et s’il est généreux, grâce à la Sécurité Sociale, notre système de santé n’arrive qu’en 16è position mondiale.

Mais la situation est bien différente à l’étranger. Les pays les plus performants du monde se situe en Asie (Singapour, Japon et Corée du Sud), et dans le nord de l’Europe (Norvège, Danemark et Pays-Bas). Ainsi, le Japon tire son épingle du jeu, grâce à modèle d’hôpitaux hyperconnectés. Cela permet de simplifier les démarches et une meilleure prise en charge. Une carte renfermant votre dossier médical, et un GPS vous est alors remis à votre arrivé à l’hôpital, afin de localiser le médecin qui pourra vous recevoir. Les Japonais peuvent notamment s’enorgueillir de la plus longue espérance de vie mondiale. Une aubaine pour les expatriés qui voudront s’installer au pays du soleil levant.

Changement radical, aux Etats-Unis. Pays réputé pour ses soins onéreux, mais qui ne garantissent absolument pas la qualité des soins, puisque le pays de l’Oncle Sam ne figure qu’en 59è position du Legatum Prosperity Index. Le modèle américain repose sur un système qui n’est pas universel, et autour d’assurances privées, ce qui laisse une partie de la population sans assurance santé. Certains américains se retrouvent donc dans une grande précarité médicale, du fait du refus des hôpitaux de prodiguer des soins sans assurance médicale à présenter. Les expatriés devront donc s’affranchir d’assurances aux plafonds élevés pour ne pas se retrouver dépourvus.

Enfin, le système de santé africain est souvent pyramidal. Au Sénégal, par exemple, il existe 3 niveaux de prise en charge : district, régional et national. Le niveau district est ainsi composé de cases de santé, situées bien souvent dans les coins les plus reculés du continent. Les postes de santé, eux, se situent dans des communes plus peuplées, et assurent essentiellement le suivi des grossesses et les accouchements. Enfin, les médecins travaillent dans les centres de santé, avec une maternité et un laboratoire. On peut également espérer y trouver un dentiste, un ophtalmologue et un bloc opératoire. Les hôpitaux, eux, se situent aux niveaux régional et national. C’est d’ailleurs ici que sont envoyés les expatriés.

On peut donc se rendre compte que les systèmes de santé varient d’un pays à l’autre, et ne sont quasiment jamais universels. Et si les expats sont souvent couverts par une complémentaire santé, lesfrançais.press vous propose un guide des différents systèmes en fonction du pays que vous choisirez.