Toute vie ne tientqu’à un fil.
Décidément, il y a des articles qui inspirent plus que d’autres; celui sur le réseau électrique en fait partie. Il est plein d’énergie transportée dans les mots qui, telles des perles enfilées, -même si c’est fait dans une tonalité plutôt alarmiste-, finalement filent du bon coton.
Nous sommes tous sous tension: tension électrique, tension magnétique, tension gravitationnelle, tension de veille, tension onirique, tension artérielle, tension musculaire, tension nerveuse, tension physiologique, tension psychologique, tension économique et politique, tension émotionnelle et spirituelle.
Pas de vie sans tension, car tout est sous tension, et cela mérite attention qui est une autre variante de la tension.
Tout va bien lorsque tout fonctionne bien, pas de raison de s’étendre davantage sur le sujet. Hélas, rarement, c’est le cas. Ou alors, il faut que le café soit agréable à boire et les indicateurs financiers au beau fixe; ces derniers suivis de « l’indicateur des baromètres lui aussi au beau fixe lorsqu’il annonce une haute pression anticyclonique, et donc une belle météo stable. Le beau fixe qualifie alors la situation stable et positive de quelque chose, le plus souvent le moral. Tout est relié pour le mieux dans le meilleur des mondes, car rêvé!
En redescendant sur terre, régie par des lois physiques, tension veut dire rétention d’énergie puis leur relâchement. L’usage des tensions n’est jamais sans risque. La plupart du temps, les tensions sont soit trop faibles, soit trop fortes. Le maintien des conditions optimales pour une tension désirée, car au service d’une cause, requiert une attention constante et suppose la maîtrise de sa régulation.
Toute vie ne tient qu’à un fil électrique.
Pour illustrer le risque de mauvaise tension, voici quelques chiffres concernant le dysfonctionnement du réseau électrique.
« Le 4 novembre 2006, une panne en Allemagne avait plongé 10 millions de personnes dans le noir pendant une heure. Le 28 septembre 2003, l’Italie s’arrêtait. En février 2021, le Texas. Avril 2025, Portugal et Espagne. Une attaque aurait paralysé toute l’Europe. »
L’exemple des réseaux électriques récemment tombés en panne pour cause de sous-voltage, en Espagne et au Portugal, a engendré une nouvelle prise de conscience au sujet de la fragilité des réseaux d’approvisionnement en énergie. On le sait depuis bien longtemps, sans vraiment le prendre en compte, est-ce uniquement de peur de faire paniquer les populations.
Semble donc suffisant ce dernier incident en date d’une série qui ne semble pas s’arrêter d’aussitôt, voir jamais?
Donc, il faut trouver une solution. Elle passe par la parole (entre autres). Une parole qui éclaire des zones d’ombre, précisément là où se trouvent les raisons de la panne. Évidemment cela ne suffit pas, mais sans la parole, fut-ce soliloque, aucun remède n’est possible. Sauf la magie des hasards mystérieux, où tout à coup, sans que l’on sache comment, tout se met en place. Redescendons là aussi sur terre en empruntant l’escalier de vérité qui, espérons-le, ne conduira pas aux enfers.
Redescendons comme dans la pièce de théâtre sur la modernité en panne de vérité, qu’il ne fallait pas dire. Pour bien régler les tensions, les paroles, surtout bien placées, peuvent servir de remède. Fallait pas le dire de Salomé Lellouche, se transforme ici en, il fallait pas dire qu’il n’y a pas d’énergie propre, pourtant l’énergie indispensable pour toute mise sous tension. Pas plus que de pensées propres, de médicaments propres, de la nourriture ou de l’éducation etc… etc. Propre veut dire indemne d’une puissance négative, nuisible à la vie, puissance de contamination, ce dont on voudrait se protéger à tout prix.
Il n’y a pas de sources d’énergie propre.
Les circuits électriques transportent l’énergie qui est trouvée grâce à la transformation de la matière, pour la plupart fossile, même l’énergie solaire n’est pas plus propre que toute autre fossile ou pas. La transformation et l’acheminement ne sont jamais sans effets collatéraux que l’on déplore tant dans la prise de conscience des enjeux de l’équilibre à maintenir dans l’écosystème. Pour cette raison, certains de la jeune génération préfèrent s’abstenir d’avoir des enfants de peur que cela n’aggrave la situation de pollution.
Moins on est nombreux, moins on risque d’augmenter le niveau de pollution. En apparence, l’équation est juste. Elle résulte d’une mise en réseau des idées qui se propagent et enflamment les esprits prête à trouver une bonne cause à défendre en échange d’une vie plus respectueuse du lien avec la nature.
La suspicion porte sur les matériaux et ceux qui les utilisent. Des vérités de la Palisse semblables courent dans les rues. Pour maintenir la propreté de l’espace de vie, il faut le désirer, cela suppose des efforts qui sont à accomplir sous la menace des dangers pour la bonne
santé des vivants. Une fois accomplis ces efforts eux-mêmes entraînent la fatigue et la sueur, qu’il faut à leur tour réguler. Pour être propre, il faut passer par le mal propre, c’est le propre du vivant (bien que d’une autre façon, pas moins propre que du mort)
Cependant de telles vérités de La Palisse ont du mal à traverser les parois des couloirs des certains congrès éthico-politico-scientifiques, là où se forgent les principes de filtrage des savoirs, ce que l’on peut dire et ce qu’il ne faut pas dire. Mais il y a plus grave, le malpropre fait partie de notre environnement naturel. La peur de microbes et de bactéries, toute naturelle, mais imposant une protection à 100%, conduit parfois aux désastres de septicémie, car sauf les cas rarissimes de leucémie ou autre, on ne peut pas faire de son environnement une chambre stérile.
La peur du mal propre est tout aussi naturellement connectée à la bonne hygiène que l’est le désir mis dans la prière à cause de son impact pacifiant le cœur par la prière. Dans les deux cas, tout est aussi naturellement connectée à la fragilité d’une vie dépendante de son environnement et de ses semblables ou dissemblables, mais réellement présents. Une vie qui ne tient qu’à un fil…, entre autres, électrique.
Notre vie ne tient qu’à un fil.
Avant de poursuivre, je dois rassurer que le thème de ce podcast n’est pas une réflexion sur les dangers que représente la civilisation moderne fondée sur le principe d’interconnectivité et donc de dépendance à l’égard des sources d’approvisionnement en énergies fossiles (etc) et donc pas propres. Cette question, bien que fondamentale pour la stratégie géopolitique du monde actuel, n’est pas l’objet de ce podcast. Elle sert d’un arrière-fond pour l’imaginaire qui a besoin de se nourrir des choses déjà connues afin d’éventuellement faire naître en lui d’autres réalités tout aussi imagées, mais grâce auxquelles l’espace de conscience et donc de liberté pourra se voir agrandi. Et puisque cela se fait toujours au moyen de la prise de conscience, donc parlons-en!
La question de dépendance due à l’interconnectivité devient pour moi un tremplin pour la réflexion sur les connexions inter humaines et spirituelles. Durant le covid, nous étions quelques-uns à réfléchir (rapidement!) et à mettre en place de façon plus ou moins durable des réseaux de communications pour que le flux de prière et de foi circule entre les membres qui ne pouvaient pas se retrouver physiquement, pouvant seulement se connecter par les réseaux d’Internet.
Pour se faire, il fallait mettre sous tension l’attention des autres pour que l’écoute serve de réceptacle pour la « bonne parole », pas seulement celle de l’espérance chrétienne principielle, mais celle d’une action concrète. Celle-ci visait l’objectif suivant:
User des réseaux disponibles de communication à distance pour sortir les uns et les autres de l’isolement imposé par des contraintes sanitaires.
Oser réveiller ceux qui sont déjà tombés dans le marasme de survie.
Forcer les portes de la conscience qui suffoque d’un manque de lumière.
Braver les lois du silence imposé par la loi de la distanciation sur le futur angoissant.
Oser se brancher sur le secteur mis sous tension électrique pour que l’énergie circule.
Énergie humaine pour alimenter un environnement spirituel.
C’est la fête de ce dimanche qui m’a conduit sur ce terrain. On l’appelle traditionnellement la fête du Saint Sacrement, où la fête Dieu. La fête de Dieu, car celui-ci est promené dans les rues à la vue des fidèles et des passants “convoqués” pour l’admirer, l’adorer, et chaque fois que possible le redorer. Un tel Dieu ne peut pas se contredire. Lui, venu d’ailleurs pour ouvrir les yeux de ses créatures sur son (omni) présence, ne pouvait pas rester enfermé dans le tabernacle.
Alors qu’il est déjà en circulation une fois dans une custode pour être porté à ceux qui hélas ne pouvaient plus venir à lui. S’il fut porté en tant que dernier remède aux mourants pour leur servir de viatique, pour les maintenir en vie, c’était pour maintenir le lien si menacé dans ces moments où la disjonction générale semble imminente.
Ce Dieu-là est sorti de sa villégiature terrestre pour rattraper au dernier moment ceux qui sous peu allaient sortir eux aussi de leur maison terrestre, mais sans cette présence, risquant d’échapper à la bienveillante emprise de la main secourable du Créateur.
Là aussi, nous sommes pétris d’imaginaire bien calibré sur l’idéal chrétien d’une bonne mort. Parfois nous ne voyons pas, même et peut-être surtout dans le domaine spirituel non plus, qu’il n’y a pas de source d’énergie renouvelable propre. Pas celle qui est considérée à sa source même, comme les rayons peuvent être par rapport au soleil qui à l’aide de ses rayons éclaire et réchauffe.
C’est dans la fonction thermique et même thermostatique que réside l’efficacité de l’environnement spirituel. Mal réglé, les rayons auxquels s’expose le croyant, peuvent lui faire brûler les ailes, en voulant regarder le soleil en direct. Ils peuvent aussi dans un vide sidéral, par effet de cryothérapie consentie ou pas, glacer l’environnement spirituel. Ou encore, ce qui est le cas pour la plupart du temps, les connexions des régulateurs thermostatiques peuvent être débranchées efficacement, sans effort, tout naturellement. En ne sachant pas, ou en ne sachant plus, où exactement se trouve l’interrupteur pour activer la thermothérapie et à quoi sert-il vraiment.
Le spirituel ne tient qu’à un fil?
Lequel? Comment est-il fait? Le fil du spirituel n’est pas fait que du spirituel. C’est un spirituel matérialisé et donc provenant des sources d’énergie fossiles (pour la plupart du temps) qui l’ont mise sous tension. Les sources d’énergies fossiles sont toujours malpropres, comme peut l’être toute combustion, accomplie sous diverses formes, y compris celles de fission ou de fusion qui supposent leur libération.
Chez les cathos on aime bien les traditions, surtout celles qui relient aux réalités désirées dans et par la foi. Les processions du Saint Sacrement en font partie. La manifestation publique d’une joie partagée n’a rien d’étonnant. C’est un besoin grégaire que la police gère en encadrant les ‘tiffosi’ un peu trop exubérants par leurs chants, dans leur liesse, tout comme les manifestants silencieux mais bouillonnants de revendications difficiles à contenir à long terme. Promener Dieu en l’exhibant pacifiquement ne plaît pas à tout le monde.
Les processions religieuses de partout et de tout temps sont un mixte des deux. Elles sont l’expression de la liesse populaire et l’expression du droit à la différence mais en osmose avec tous. Promener Dieu dans un ostensoir est par définition ostentatoire, non seulement aux yeux des spectateurs (sans parler de la police). Promener Dieu dans un ostensoir est une commande délibérément ostentatoire, celle de revendiquer le droit de cité de la religion dans l’espace public.
La revendication du droit à l’espace public tient par un fil bien terrestre qui est tressé avec les fils des réalités spirituelles. (Le caractère particulier de cette revendication chez les catholiques demanderait un développement en soi.) Un tel fil est composé de matière terrestre par le fait de vouloir se montrer dans les rues, en dehors de la custode qu’est une église. Custode considérée comme lieu de sécurité, de sûreté, de mise à l’écart pour contenir les énergies renouvelables terrestres trouvées dans des vastes espaces tout aussi terrestres, mais ayant pour but de servir les réalités célestes.
Une fois mis sous tension de l’action, ce fil transporte des flux avec lesquels le corps sensible des croyants ou de simples ‘tiffosi’ interagit jusqu’à se sentir en communion. Ce fil met sous tension le corps sensible, génère une réaction, libère des énergies cachées et ou endormies, transmet la volonté de s’affirmer, fixe les réflexes pour favoriser cette volonté, Et, hélas! si souvent vitrifie les réalités célestes, capturées comme un insecte dans de l’ambre.
La valeur d’un trésor gardé et exposé tranche avec la valeur des écrins ostentatoires qui le retiennent. Mais le fil qui les relie entre eux, les relie aussi avec ceux qui vont les admirer, adorer, s’y redorer, ou interroger, fustiger, abhorrer l’un à cause de l’autre, l’un enchâssé dans l’autre, l’un en vue de l’autre. Une volonté de s’affirmer risque de produire de la confusion.
Toute vie ne tient qu’à un fil?
Toute vie ne tient qu’à un fil, si c’est vrai, faut-il encore savoir lequel? Électrique ou autre, fil sous une tension voltaïque ou somatique, ou toute une autre… Il est multiple en lui-même. Il est composé de différents fils tressés plus ou moins régulièrement, plus ou moins élégamment, plus ou moins grossièrement parfois. Certaines composantes de ce fil sont dans certaines longueurs torsadées, et souvent sont effilochées. Cela ressemble aux faisceaux des fils électriques reliant les maisons les long des rues des villes et de villages où l’on ne peut pas les enterrer (pour des raisons économiques ou celles d’instabilité tectonique).
Mais leur visibilité peut faciliter pour statuer sur leur configuration les uns par rapport aux autres et sur l’état de santé général du vivant ainsi connecté. Et les réparations peuvent s’en suivre plus facilement. Mais paradoxalement cette visibilité constitue la face cachée de l’existence du vivant, car elle l’expose aux effets corrosifs dus aux conditions atmosphériques éprouvantes la solidité des matériaux. Alors que le fait d’enterrer les câbles empêche la détérioration et procure une stabilité à plus long terme.
Les connexions sans fil sont une autre variante du lien entre les humains, qui là aussi ne tient qu’à un fil. Alors que les liens forcément invisibles relient depuis toujours le croyant à la divinité, et dans certaines religions plus fortement que dans d’autres, des liens invisibles relient les croyants entre eux. Ce lien invisible existe aussi entre les chrétiens qui ne cherchent pas forcément à se reconnaître mutuellement, pas plus qu’auprès des autres.
Le fil invisible relie beaucoup de vivants par la foi en la vie éternelle, et du moins par la foi en des valeurs chrétiennes avec pour conclusion à caractère justificatif le constat suivant: après tout c’est une religion d’amour. Oui, d’amour, on y tient tous, dans la foi chrétienne il n’y a pas d’amour sans pardon.
Il n’y a pas longtemps j’ai discuté avec quelqu’un qui jugeait certains comportements impardonnables. Comment s’en sortir, puisque ce qui peut être impardonnable pour les uns et pour les autres recouvrirait facilement l’ensemble des situations, entre le meurtre d’un insecte et celui d’un enfant etc.
Toute vie ne tient qu’à un fil, celui de la communion.
Le fil auquel tient la vie chrétienne est celui qui transmet les informations sur l’amour et le pardon. Comment les chrétiens parviennent-ils à le faire fonctionner? Par le nettoyage du fil et les réparations des connexions. Les mauvaises conditions extérieures, dont l’état est souvent aggravé par les négligences notoires, éprouvent le fil et compromettent, à une échéance pas très longue, le bon fonctionnement du fil dans son ensemble.
Comment la communion répare les pannes dans les circuits relationnels? Manger l’hostie n’est pas à séparer la communion de cette fonction-là. Non seulement elle répare les liens entre Dieu et nous, mais à cause de cette relation, la communion favorise la réparation des liens avec les autres. La communion peut beaucoup. Elle peut:
Enlever la crasse qui se dépose au fil du temps sur le fil de la foi.
Neutraliser l’acidité corrosive qui met en danger le bon fonctionnement des neuro-capteurs de nos raisonnements.
Corriger les troubles d’équilibre provoqués par la perte de la barre transversale d’espérance chrétienne qui prolonge nos bras en permettant dans ‘le cirque des arènes de nos vies’ de faire des numéros d’équilibristes capables de traverser les ravins de la mort…
Réparer les coupures du câble sous-marin qui nous relie aux autres, mais que parfois la malveillance des braconniers de l’information provoque.
Réparer les panneaux solaires de notre spiritualité qui se nourrit de l’exposition à la lumière lors de toute prière pour plus de liberté d’aimer dans la paix d’enfants de Dieu.
Réactiver les stations de relais si fièrement installées au dessus de nos têtes dans les élans (je te suivrai partout où tu iras à l’image de Pierre à Jésus) qui si facilement tombent en panne à cause des champs magnétiques hostiles à son bon fonctionnement….,
Inutile de prolonger la série de comparaisons pour se rendre compte de la place que la communion (eucharistique in fine!) peut avoir dans la vie des croyants. Manger et boire à la messe est moins attirant que manger et boire en famille (quoique!?)) et surtout entre amis que l’on a choisis et dont la présence fait toujours autant de bien.
Les réparations de nos liens avec nous-même (se connecter) et avec les autres font partie de notre boîte à outils pour faire face aux dangers d’usure. Manger et boire de ce pain et de ce vin n’agit qu’à partir de l’intérieur et pour les biens digérés, aucune échappatoire n’est possible. Il faut être en vérité avec soi-même dans le plus profond de notre être. Au bar nous nous soucions de ce qui nous préoccupe, à l’autel de la messe, nous permettons à Dieu de soigner ce qu’il veut. Ce qu’il veut et ce que grâce à nous il peut.
La fête nous reconnecte avec tout ce qui est de Dieu. Alors que depuis déjà un certain temps, parfois en voulant l’ignorer, nous sommes connectés avec les vastes territoires du globe terrestre. En effet la vie ne tient qu’à un fil, celui qui file du bon coton.
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Laurent Dominati – 8 juin 2025 à 15h00
Toute vie ne tient qu’à un fil, électrique
Guérilla ou dissuasion électrique ? Les deux. « Le Communisme, c’est les soviets plus l’électricité[1]. » promettait Lénine en 1919. En 2025, les soviets ont disparu. Et l’électricité, si elle disparaissait ? Et si Le Rêve chinois, c’était « le PCC moins l’électricité ». Toute vie ne tient qu’à un fil, électrique. Le 28 avril dernier, l’Espagne et le Portugal ont connu « La Panne ». D’un coup, plus rien. Plus de lumière ? Plus de feux tricolores, de trains, de téléphones, d’ordinateurs, de banques, d’internet, d’eau, d’hôpitaux. Déploiement de l’armée en urgence. Dans un contexte de cyberguerre, chacun a pensé à une attaque. Même pas : Une petite perte de 2 mégawatts a déclenché des coupures en chaîne. Que serait une attaque ! La guerre nouvelle prend toute forme, électrique, électronique, magnétique, dans le ciel, l’espace, la mer, autant de guerres invisibles.