C’est la conséquence de la loi du 22 février 2022, avec six nouveau administrateurs qui sont venus enrichir ce Conseil d’Administration. Son premier rassemblement dans sa nouvelle configuration a eu lieu le 14 mars. Il est donc désormais composé de 26 membres, parmi lesquels : un président, deux parlementaires, 13 représentants de l’administration, 5 parents d’élèves et 5 représentants des personnels. 

Parmi les dossiers prioritaires, la création des Instituts régionaux de formation, dont 16 établissements seront créés à travers le monde. Placés en gestion directe, ces IRF sont des services déconcentrés de l’AEFE, chargés d’identifier les besoins de professionnalisation de tous les personnels, pour mettre en place des formations adaptées. Mais aussi de développer les partenariats. Ils sont également chargés de mettre en place un projet régional triennal.

Autre bonne nouvelle, les comptes 2022 ont par été certifiés sans réserve par le cabinet d’expert-comptable indépendant Mazars pour la 2e année consécutive. Rappelons que l’AEFE a longtemps été sous les critiques du fait de l’opacité de ses comptes, au point que la Cour des comptes avait émis à plusieurs reprises des alertes. Par ailleurs, les Lycées français en difficulté sont ceux sous tension financière mais aussi ceux au coeur de conflits. C’est le cas pour les deux établissements situés en Ukraine. Mais aussi ceux basés au Sahel. Même si la stabilité au Burkina-Faso et au Mali a permis de maintenir les établissements ouverts et de conduire les épreuves du Bac. Enfin, en Haïti, une suspension du conventionnement avec le lycée Alexandre Dumas a été décidé. Une catastrophe selon les candidats à l’élection législative partielle de cette circonscription du 01 avril, tous promettent une réintégration à la rentrée prochaine. 

Les lycées Français de l’étranger sont également confronter à l’inflation. Dans les établissements en gestion directe (EGD) du rythme nord, la moyenne d’augmentation des frais de scolarité est de l’ordre de 8%, et pour le rythme sud, cette augmentation est de l’ordre de 6%.

Enfin des blocages persistent, sur l’indemnité spécifique de vie locale. Mais aussi sur la faiblesse de l’attractivité dans le réseau, pointé par les syndicats, malgré les espoirs du Président de la République, de doubler la fréquentation de ces établissements, à l’horizon 2030.