Les Français de l’étranger pouvaient voter en ligne du 27 mai au 1er juin, puis dans les urnes les 4 et 5 juin, pour désigner l’un de leurs onze députés. Une participation encore décevante, qui a notamment pu s’expliquer par des soucis techniques. Mais d’autres erreurs sont venues ponctuer ce scrutin.

Ainsi, dès le lundi 30 mai, le ministère des Affaires étrangères reconnaissait « des difficultés », notamment l’impossibilité pour les électeurs de recevoir le code permettant de valider leur vote, sur les messageries AOL et Yahoo. Autre problème, le portail de vote en ligne était indisponible entre 2h20 et 7h du matin, dans la nuit du 21 mai au 1er juin. Une connexion, finalement rétablie quelques heures plus tard.

Autre soucis, et pas des moindres, les mots de passe envoyés par SMS. Selon votre pays, ou votre abonnement téléphonique, vous n’aviez pas les mêmes chances de recevoir le message. Si seulement 20% des expatriés l’on reçu en Russie, au vu de la situation internationale, comment expliquer le 1% pour le Bhoutan et les 36% en Algérie ? 

Enfin, des bulletins n’ont jamais été acheminés, comme à La Paz, où un seul bulletin était présent dans le bureau de vote, en faveur de la candidate Eléonore Caroit, investie par la majorité présidentielle. La faute, visiblement, à un problème d’acheminement. L’administration ayant même prévenu les candidats quelques jours avant, pour les inviter à faire parvenir les bulletins par leurs propres moyens. Ainsi, les électeurs qui voulaient voter pour un autre candiat devaient inscrire son nom et celui de son suppléant à la main. Mais la moindre faute entraînait un bulletin nul. 

La participation a, ainsi, atteint 22,45%, et même 30% chez certains candidats. Espérons ainsi que les leçons soient retenues pour le second tour…