Ce pass pourra notamment intégrer des informations sur la vaccination, ou encore le résultat négatif d’un test, ou une attestation de guérison. Il pourrait aussi permettre à ceux qui ne veulent pas s’y soumettre, de continuer à voyager, tout en respectant une période de quarantaine stricte.

L’objectif, très clairement, est de faciliter la libre-circulation des personnes au sein de l’UE. C’est pourquoi, pour ne discriminer personne, ceux qui ne sont pas vaccinés, pourront y intégrer des tests négatifs, pour continuer à se déplacer. Sans cette possibilité, les moins de 50 ans – qui n’entre pas encore dans les publics prioritaires pour se faire vacciner – ne pourrait pas prétendre au voyage. Le document que propose l’UE pourrait également proposer une 3è information : la guérison de la maladie du Covid19. Votre nom, prénom, date de naissance et date de délivrance du certificat seraient alors stockés dans un QR Code, ainsi qu’une signature numérique, destinée à garantir l’authenticité du certificat, et ainsi, détecter les falsifications.

En cas de vaccination, le document indiquerait le type de vaccin reçu, le nombre de doses, le producteur du traitement, et la date à laquelle le traitement a été pris. Autant d’informations qui pourraient être intégrées dans des applications de traçage, comme TousAntiCOvid. En revanche, si le vaccin n’est pas connu des autorités de santé européennes, le voyageur ne pourrait pas rentrer sur le territoire.

Là aussi, dans un soucis d’égalité, le certificat sera gratuit, et serait non seulement valable dans les pays membres de l’UE, mais aussi en Islande, au Liechtenstein, en Norvège et en Suisse. Un certificat rédigé dans la langue maternelle de son détenteur, et en anglais, sous format papier, et électronique. Un certificat qui pourra également être distribué à la famille des citoyens européens, y compris pour ceux qui seraient d’une autre nationalité ; aux ressortissants de pays tiers, qui résident dans l’UE ; et aux visiteurs ayant le droit de se rendre dans les Etats membres. 450 millions de personnes sont alors concernées. Mais aussi plusieurs centaines de milliers de Français expatriés hors de l’UE. L’Union assure également que le certificat « respectera toutes les règles applicables en matière de protection des données ».

Sa durée de vie ne se limitera, en tous cas, qu’à la durée de la maladie de Covid. C’est l’Organisation Mondiale de la Santé, qui devra déclarer la fin de l’urgence sanitaire. Un certificat qui pourrait être déployé en Europe dès juillet 2021. C’est désormais au Parlement européen et au Conseil des chefs d’Etats européens, de voter le projet, en se passant, notamment, de l’aval des parlements nationaux.