À ce jour, rien de très précis n’a été mis en place. Cependant, le ministère des Affaires Etrangères, et le secrétariat d’Etat aux Français de l’Etranger a recensé les différentes stratégies déployées aux 4 coins de la planète. 443 conseillers consulaires ont ainsi rempli un questionnaire émanant de 150 circonscriptions. Un retour a été établit par Jean-Baptiste Lemoyne, le 15 janvier. Et 3 stratégies émergent.

Notez d’abord que 70% des pays où l’on retrouve des Français expatriés, ont accès à la vaccination. Et dans leur très grande majorité, ce sont les pays d’accueil qui les prennent en charge.

Cependant, 30% de nos compatriotes se retrouvent sans solution locale. Si en Chine, le vaccin a vite été trouvé, grâce à la technique d’inactivation du virus, qui ensuite est injecté pour fabriquer des anti-corps, elle a également été reprise en Russie. Cependant, le procédé n’a pas été validé par les études internationales. Cette technique est cependant appliquée au Brésil, en Turquie, au Pérou, au Maroc, et en Indonésie. Ainsi qu’à Cuba et en Biélorussie. Pour tous les Français résidant dans ces pays, une solution est en cours de conception.

Et selon la Députée des Français d’Afrique de l’Est – Amélia Lakrafi – 82% des 700 français interrogés souhaitent se faire vacciner. La solution d’une vaccination en France a été posée récemment par le Ministre de la Santé – Olivier Véran. Mais cette-dernière n’est pas facile, car cela supposerait de faire un test avant l’embarquement pour le retour dans notre pays, suivi de 6 jours de quarantaine, avant  un nouveau test. Des mesures qui s’appliquent aux pays hors de l’Espace Schenghen, et qui pourraient valoir dès le 20 janvier, à ceux de l’Union Européenne.

Cette stratégie reste donc encore floue, et si Jean-Baptiste Lemoyne n’entend se limiter qu’à une réunion pour que l’information circule auprès des élus locaux, aucun budget n’a été communiqué. Or, 1,4 millions de Français de l’étranger attendent des réponses. Sans vaccin, les expatriés semblent condamnés à l’isolement, avec la mise en place provisoire d’un passeport sanitaire. Le temps presse désormais…