Chaque semaine, nous vous soumettons à un petit questionnaire, et celui de la semaine du 21 au 27 mars a recueillis plus de 10 000 votes. Il portait donc sur les scénarios que l’on pourrait retrouver au second tour de la Présidentielle de 2022.

La première question concernait donc le duel entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Si on connaissait le Classico OM-PSG ou Barça-Réal en foot, ce duel est présenté comme le plus probable. Pourtant, il est rejeté à près de 80% par les Français de l’étranger. 

Dès lors, 4 scénarios alternatifs ont été proposés. Si Emmanuel Macron était opposé à Xavier Bertrand, seul candidat de la droite déclaré, c’est l’actuel Président de la République qui l’emporterait avec 55% des voix. Pourtant, cela marque une dégringolade dans la confiance accordée à Emmanuel Macron, qui chute de 40 points dans les intentions de vote depuis 2017, passant de 93 à 54% d’opinion favorable. Xavier Bertrand, président de la région des Hauts de France est ainsi perçu comme un élu au fait des problématiques des expatriés, et notamment des transfrontaliers.

Concernant le duel entre Emmanuel Macron et Anne Hidalgo, c’est toujours le Président de la République qui l’emporterait, mais avec un peu moins de 60% des voix cette fois. S’il est relativement épargné dans en Métropole, ses ombreux ratés avec les Français hors de France, réforme fiscale hâtée puis abandonnée, fin de la protection sociale sans 15 ans de cotisations, campagne de vaccination avortée, etc, qui ont érodé le score d’Emmanuel Macron.

Enfin, concernant les duels des challengers Xavier Bertrand et Anne Hidalgo avec Marine Le Pen, ce sont les premiers cités qui l’emporteraient…et assez largement. Xavier Bertrand l’emporterait chez les Français de l’étranger, avec plus de 80% des votes. Un peu plus de 70% pour Anne Hidalgo, face à la présidente du Rassemblement National. De quoi se rendre compte alors que le centre de gravité des Français de l’étranger penche à droite. Un mauvais signe pour la gauche, qui avait pourtant remporté les élections consulaires en 2014. Quel sera alors l’issu de celles prévues en 2021 ?