Emmanuel Macron en a profité pour dresser un bilan économique et fait le point sur les Réformes à venir. Mais le ton était à l’apaisement, après avoir rappelé les violences qui « ont bousculé la vie du pays » et remercié les forces de l’ordre.

Le Président français en a donc profité pour rappeler que 500 000 emplois ont été créés, que la croissance française est supérieure à ses voisins, une augmentation de la production industrielle, y voyant un élan que la France n’a pas connu depuis des décennies. Le poussant à poursuivre ses Réformes.

La première d’entre elles est donc la Réformes des retraites, dite « universelle ». Après avoir délégué le sujet au Premier Ministre, le Président de la République tente donc de reprendre la main pour imposer son nouveau système, tout en y apportant une certaine flexibilité, et notamment des départs en retraites avant la date butoir. La retraite à points étant, selon Emmanuel Macron, le seul chemin pour conserver le système de retraite par répartition.

Emmanuel Macron s’est également appuyé sur les réformes initiées lors de ses 2 premières années au pouvoir. Comme la baisse de l’impôt sur le revenu, ou encore la fin de la taxe d’habitation pour de plus en plus de français de métropole en 2020. Une année durant laquelle les hôpitaux et l’Education nationale seront la priorité du Président. L’écologie aussi a été abordée, sujet transversal réunissant la société, l’architecture, le paysage, l’aménagement et la consommation.

Le Président de la République appelant chaque français à préférer la concorde à la discorde, symbolisé notamment par le Service National Universel, qui n’est toujours pas déployé pour les Français de l’Etranger. Le Secrétaire d’Etat Attal l’avait pourtant promis à La French radio, lors de son dernier déplacement à Lisbonne. Enfin, concernant l’Europe, il a rappelé que les ambitions étaient importantes quant au développement de la diplomatie et un rapprochement militaire. Emmanuel Macron en profitant pour rappeler sa fierté de servir la France et les français.

Mais malheureusement, aucun signe en direction des Français de l’étranger. L’adhésion au mouvement initié par le Président de la République s’érode, notamment à cause de l’amputation du budget des lycées des Français de l’Etranger et suite à la réforme fiscale. Enfin, les soubresauts d’une députée des Français d’Alérique du Sud qui déserte le continent qui l’a élue au profit d’une hypothétique mairie du 19è arrondissement, d’un député des Français de Suisse et du Liechtenstein qui insulte le président américain sur Twitter et d’autres déboires, font dire que le point de rupture entre le macronisme et les Français de l’étranger est peut-être plus proche qu’on ne le pense.