La situation paraît en effet complexe, vue de l’étranger. D’autant que les Français de l’étranger sont concernés à plus d’un titre (taxes, cotisations sociales, santé publique et alimentation). 

L’examen en séance publique a repris ce jeudi 13 novembre, avec encore 1 500 amendements à examiner. Parmi ceux qui ont été adoptés lors des précédents débats, citons l’impôt sur la fortune improductive, l’annulation du gel du barème de l’impôt sur le revenu, mais aussi le doublement de la taxe Gafam et la prolongation de la défiscalisation des pourboires. 

La suspension de la réforme des retraites a, elle, été approuvée par l’Assemblée nationale le 12 novembre, avec 255 voix pour et 146 contre. Ainsi, aucun relèvement de l’âge de départ n’interviendra avant janvier 2028. Tout comme la durée d’assurance qui restera à 170 trimestres. 3,5 millions de Français, nés entre 1964 et 1968, devraient bénéficier de cette suspension. Et hier, les députés ont balayé l’article 6 du projet de loi de Finances pour 2026. Il prévoyait l’abattement de 10% pour les retraités en un abattement forfaitaire de 2 000€. Cette mesure a été jugée stigmatisante pour les retraités. 

L’assemblée a également entériné un nouveau congé de naissance. Les deux parents seront ainsi présents dès les premiers mois de vie de l’enfant pour rééquilibrer la charge familiale entre la mère et le père. 

Enfin, plusieurs mesures ont été adoptées pour endiguer la fraude. Notamment en conditionnant le versement d’indemnisations chômage à la domiciliation de comptes bancaires en France, ou dans l’UE. Enfin, les titulaires du compte de formation devront obligatoirement se présenter aux épreuves de certification pour que leur formation soit prise en charge par le CPF.