Coronavirus

1.347 cas signalé hier, dimanche, à Hong Kong et plus de 2.000 toujours en attente de confirmation. Les interdictions de vol pour huit pays sont prolongées jusqu’au 4 mars. Il s’agit de l’Australie, le Canada, la France, l’Inde, le Pakistan, les Philippines, le Royaume-Uni et les Etats-Unis.

 

Confinement en question

Le chef de l’administration, John Lee, a indiqué, ce week-end, que contrairement aux rumeurs, il n’était pas prévu, pour le moment, de mettre en place un confinement général de Hong Kong. Le gouvernement cherchera activement d’autres options pour tester les citoyens, a-t-il déclaré.

De son côté, l’expert en maladie respiratoire, Leung Chi-chiu, a déclaré dimanche lors d’une émission de radio , qu’une telle approche n’est appropriée qu’au début d’une épidémie, et maintenant que le Covid-19 s’est déjà répandu cela n’est donc pas à l’ordre du jour.

Selon l’expert, un confinement de toute la ville, ne serait possible que si le gouvernement avait la capacité d’isoler les personnes infectées à temps. Il faudra procéder à des tests fréquents dans toute la ville pendant la période de confinement, sinon l’épidémie reprendra à la fin du confinement.

Il a également averti que le confinement à long terme porterait un coup sérieux à l’économie et aux moyens de subsistance de Hong Kong.

 

Ouverture de nouveaux centres de vaccination cette semaine

Depuis aujourd’hui, lundi, trois nouveaux centres de vaccination commencent à prendre des réservations. Le gouvernement a annoncé ce week-end que les nouveaux centres seraient situés à l’hôtel de ville de Tuen Mun, au terrain de jeu Wo Hing à Fanling et à l’hôtel de ville de Sha Tin. Les centres de Tuen Mun et de Fanling commenceront à partir du 16 février, tandis que le centre de Shatin commencera à fonctionner le 18 février.

Les personnes âgées de 60 ans et plus pourront obtenir des créneaux sans rendez-vous.Les nouveaux centres proposeront chacun plus de mille vaccins BioNTech par jour. Ils resteront ouverts pendant six semaines.

 

Huit heures d’attente aux urgences

Une attente principalement due aux nombreux cas de Covid.

L’autorité hospitalière a déclaré que les services d’urgence sont sérieusement surchargés, ce qui entraîne des temps d’attente prolongés. Jusque-là, il fallait compter une à deux heures d’attentes dans les hôpitaux publics de la ville.

L’administration hospitalière a exhorté les patients dont le test de dépistage du Covid-19 s’est révélé positif à attendre chez eux que des dispositions soient prises pour leur hospitalisation. Ceux qui présentent des symptômes légers sont invités à se faire soigner dans des cliniques privées plutôt que dans les services d’urgence.

Selon l’autorité, les hôpitaux publics ont enregistré samedi 4.124 visites, dont 778 ont été admises en soins hospitaliers. Le taux global d’occupation des lits ce week-end était de 93 %, alors que 5 des 16 hôpitaux fonctionnaient au-delà de leurs capacités.

L’hôpital United Christian, le centre médical Caritas et l’hôpital Tin Shui Wai ont chacun atteint un taux d’occupation de 105 %, tandis que l’hôpital Tseung Kwan O et l’hôpital Prince of Wales ont atteint un taux d’occupation de 102 %.

 

Une ONG milite pour un soutien financier aux plus démunis

La Society for Community Organisation demande aux autorités de verser 10.000 HK dollars aux personnes vivant sous le seuil de pauvreté, à fournir une aide pour les loyers et à accorder des subventions aux ménages dits “sans revenu”, c’est-à-dire ceux qui gagnent trop pour avoir droit à un logement social bien que vivant dans des conditions difficiles.

Selon l’ONG, le responsable des finances de la ville devrait allouer au moins 25 % du produit intérieur brut aux dépenses publiques.

Les groupes défavorisés ont été les plus durement touchés par la pandémie, et beaucoup d’entre eux ont dû faire face à de lourdes charges financières, a déclaré Sze Lai-shan, de la Society for Community Organisation (SoCO).

Elle a déclaré que les dernières restrictions du gouvernement en matière de Covid-19, qui comprennent l’interdiction des services de restauration en soirée, la fermeture des bars, des salles de sport et d’autres locaux, ont porté préjudice à de nombreux travailleurs, ajoutant que les mesures d’aide ne suffisent pas à soutenir les personnes dans le besoin.

Le secrétaire aux finances, Paul Chan Mo-po, doit présenter son budget annuel le 23 février.

L’année dernière, les résidents de Hong Kong remplissant les conditions requises se sont vu offrir des bons du gouvernement d’une valeur de 5.000 dollars, dans le but de stimuler les dépenses locales et de relancer l’économie de la ville. Mais l’ONG a indiqué que ces bons n’étaient pas suffisants pour aider les habitants les plus pauvres de la ville.

 

Chine: le planning familial projette «d’intervenir» pour dissuader les femmes d’avorter

Information du correspondant de RFI à Pékin, Stéphane Lagarde

La Chine entend relancer le taux de natalité en réduisant le nombre d’interruptions volontaires de grossesse. C’est en tout cas ce que laisse entendre le planning familial chinois, qui affirme vouloir « intervenir » auprès des femmes et des adolescentes « non mariées » pour les convaincre de ne pas avorter.

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Selon le plan publié fin janvier, l’objectif est « d’améliorer la santé reproductive » et de réduire les grossesses non désirées via des campagnes d’éducation et de propagande destinées à encourager les Chinois à avoir plus d’enfants.

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Selon les chiffres de la Commission nationale de la santé, la Chine a enregistré près de 11 millions de naissances l’an passé, et près de 9 millions d’interruptions volontaires de grossesse, dont 4 millions, soit 40%, chez les adolescentes. C’est ce public de jeunes femmes « non mariées » comme le disent les médias officiels qui est visé par cette « intervention ».

Les programmes mettront l’accent sur les « valeurs familiales traditionnelles », le renforcement des cours d’éducation sexuelle qui font souvent défaut en Chine, afin que les « hommes respectent et comprennent les femmes », indique une universitaire féministe de l’université de Shanghai citée par le South China Morning Post.

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Pour les militantes des droits des femmes, souvent censurées, il faut prendre garde à ce que les mesures ne stigmatisent pas davantage les adolescentes qui souhaitent avorter. Pour relancer les naissances, disent-elles, il faudrait surtout changer les mentalités, diminuer le poids des traditions familiales, dont ne veulent plus une partie des jeunes Chinoises, et commencer par augmenter la durée du congé paternité.

 

Enfin la météo avec des température qui iront de 14 à 18°.

Aujourd’hui lundi 14 février, nous fêtons bien sûr, la Saint Valentin. Bonne fête à tous les amoureux.

Toujours un soutien amical à nos auditeurs en quarantaine.