L’Organisation Mondiale de la Santé s’alarme

Le Dr. Tedros Adhanom, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), s’est dit « profondément préoccupé » par l’escalade rapide de la pandémie de COVID-19 dans le monde.

Lors d’un point de presse tenu le 1er avril à Genève, il a rappelé : « au cours des cinq dernières semaines, nous avons assisté à une croissance quasi exponentielle du nombre de nouveaux cas, atteignant presque tous les pays, territoires et zones ».

Pour lui, l’enjeu est de taille, d’autant plus que « la propagation du COVID-19 dans les pays en développement en Afrique et en Amérique centrale et du Sud pourrait avoir de graves conséquences sociales, économiques et politiques pour ces régions ».

« Il est essentiel de veiller à ce que ces pays soient bien équipés pour détecter, tester, isoler et traiter les cas, et identifier les contacts », a-t-il dit, se disant encouragé de voir que ces actions soient entreprises dans de nombreux pays « malgré des ressources limitées ».

Le Dr. Tedros a reconnu que les mesures de confinement et de restriction des déplacements décidées par de nombreux pays peuvent aider à limiter la transmission du virus, mais qu’elles peuvent avoir des conséquences imprévues pour les personnes les plus pauvres et les plus vulnérables.

Avec la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI), l’OMS a demandé un allégement de la dette des pays en développement. D’ailleurs, la Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement (CNUCED) avait plaidé pour une annulation de la dette de ces pays pour un montant de 1.000 milliards de dollars (900 mds €).

La Chine met en place des vols pour rapatrier ses ressortissants

La Chine a pris une série de mesures pour ses ressortissants vivant ou étudiant à l’étranger tout en enrayant les cas importés potentiels de Covid19, a déclaré hier un responsable de l’aviation, à l’agence de presse Xinhua.

La Chine a organisé neuf vols spéciaux, dont trois au départ de l’Italie et six de l’Iran, pour rapatrier 1.466 ressortissants chinois entre le 4 et le 26 mars dernier, a indiqué Lyu Erxue, chef adjoint de l’Administration de l’aviation civile.

Un autre avion a décollé hier matin depuis Shanghai pour Londres en vue de transporter 180 Chinois étudiant à l’étranger, soit le premier vol de ce genre organisé pour des citoyens chinois au Royaume-Uni.

Pour les citoyens chinois qui sont restés à l’étranger, 116 tonnes de fournitures médicales ont été envoyées aux ambassades et consulats chinois dans sept pays, dont l’Italie, les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni, selon le bilan établi mercredi. Le reste des 300 tonnes de fournitures destinées à 12 pays sera livré avant le 10 avril.

Afin de minimiser le risque de cas importés, l’administration cherche à maintenir un nombre de vols internationaux inférieur à 134 par semaine, dont les vols nécessaires pour transporter les Chinois étudiant ou vivant à l’étranger.

La Chine a également déployé des membres du personnel médical pour fournir un soutien d’urgence sur les vols temporaires ramenant les étudiants et autres citoyens chinois de l’étranger, a déclaré jeudi un responsable de la santé lors d’une conférence de presse.

Catastrophe économique pour Hong Kong

L’ancienne colonie britannique est confrontée au pire résultat économique depuis la crise financière asiatique, en raison de la pandémie de coronavirus.

C’est ce que met en avant une étude du Hong Kong Institute of Economics and Business Strategy de l’Université de Hong Kong, diffusé dans les médias hier jeudi.

Les économistes ont révisé à la baisse le produit intérieur brut de Hong Kong de 3,4 points de pourcentage, soit la plus forte baisse depuis la crise financière asiatique de 1998. Selon l’enquête, le taux de chômage devrait s’aggraver pour atteindre 4,5 % au deuxième trimestre. Hong Kong sera confronté à des défis difficiles dans des conditions économiques défavorables, selon l’étude.

La météo avec des températures qui iront de 19 à 22°. Aujourd’hui nous fêtons les « Richard ».