Comme souvent, et comme nous l’indiquions dans notre article du 7 février, c’est sur les réseaux sociaux qu’a émergé la contestation, relayée par le mot-clé #JeVeuxRentrerChezMoi. L’un des expatriés, Stéphane Bobin, exposait ainsi ses griefs, sur Twitter, indiquant que « bien qu’expatrié, je paye des impôts et taxes en France. Si mon pays persiste à m’interdire de rentrer, je paierai mes impôts au prorata des jours où j’aurai pu séjourner dans mon propre pays #JeVeuxRentrerChezMoi ».

Un mouvement de contestation largement repris par les élus du parti Les Républicains. Comme en attestait la vidéo mise en ligne par le sénateur Damien Regnard. Le quotidien Le Figaro publiait également une tribune la semaine dernière, signée par un « collectif de Français de l’étranger, proches de Xavier Bertrand ».

En parallèle, une pétition a déjà requis près de 20 000 signatures, réclamant « le retrait de la décision discriminatoire interdisant l’entrée et la sortie des Français de leur propre pays ». L’article 12 du Pacte international relatif aux droits civils et politique est ainsi cité. Il stipule que « Nul ne peut être arbitrairement privé du droit d’entrer dans son propre pays ». L’un des arguments défendus par l’avocat Maître Ciric, qui a déposé des référés devant le Conseil d’Etat, pour s’opposer à ces décrets.