Rappelons que la France pourrait, pour une fois, être en avance sur le combat contre le virus, en étant l’un des premiers pays à tester le certificat numérique. Le Parlement européen est en passe de l’imposer à l’ensemble des 27 Etats de l’Union, pour les 12 prochains mois.
Ainsi, depuis lundi soir, les 14 millions d’utilisateurs de TousAntiCovid, en France, peuvent importer et stocker dans leur smartphone, les résultats de leurs tests PCR et antigéniques. Et à compter du 29 avril, les certificats de vaccination y seront ajouter. Pour la première fois, les documents seront donc certifiés officiellement par les autorités. Une nouvelle fonctionnalité destinée à favoriser la reprise des déplacements, alors que la Commission a enjoint tous les pays de l’Union à mettre au point des certificats interopérables avant le 17 juin. Et si ces documents seront d’abord tester sur les voyages entre la Métropole et la Corse, puis avec les territoires d’outre-mer, ils pourraient aussi l’être pour les passages aux frontières des pays de l’Union.
Mais pour cela, il faudra s’assurer que les codes-barres et autres QR-codes émis par les laboratoires de l’étranger soient reconnus par l’application TousAntiCovid. L’objectif est qu’un Français qui se déplace en Allemagne puisse présenter sa preuve de test négatif ou de vaccination à un garde-frontière qui soit en mesure de le lire correctement. Mais aussi que la réciproque soit vraie. Un procédé qu’il faudra également garantir aux pays hors de l’UE. Des échanges sont d’ailleurs en cours avec 6 pays, selon le Secrétaire d’Etat en charge de la transition numérique, Cédric O.
Et ce processus pourrait être valable pour les gros concerts, les festivals ou encore les salons professionnels, toujours selon le Secrétaire d’Etat. Mais pas pour les restaurants ou les boutiques, en revanche.
Rappelons que si 14 millions d’utilisateurs ont téléchargé TousAntiCovid, en France, l’application n’a notifié que 171 107 personnes risquant une exposition au Covid-19.