Une précision importante, car dans notre pays, elle n’est pas célébrée le même jour qu’ailleurs dans le monde.

C’est en effet le dernier dimanche du mois de mai qui a été choisi en France. Et si vous avez déjà reçu des messages ce 18 mai, ils provenaient sans doute d’Américains, de Belges, ou d’Allemands. Une confusion due à l’origine des différentes Fêtes des Mères. Aux Etats-Unis, elle a émergé dès 1914, sous l’impulsion d’Anna Jarvis, qui voulait rendre hommage à sa mère, et à toutes les mamans américaines. En France, il faudra attendre 1929 pour une première reconnaissance. Puis 1959 pour que la date soit fixée par la loi, après avoir été remise au goût du jour sous le régime de Vichy. 

Mais rassurons-nous, il n’y a pas que la sempiternelle exception française. Au Royaume-Uni, les mères sont célébrées le 4è dimanche de Carême. Et dans les pays du Golf et au Moyen-Orient, la Fête des Mères a lieu le 21 mars, pour l’équinoxe de printemps. En Argentine, c’est le 3è dimanche d’octobre. 

Mais une question se pose : à l’heure du féminisme, de la redéfinition des rôles parentaux, et des injonctions au don de soi maternel, est-il encore opportun de la fêter ? D’autant qu’à l’instar de la Saint-Valentin, de Pâques, d’Halloween et de Noël, la Fête des Mères est devenue un moment très commercial. Notamment sur les clichés éculés des bougies et des produits ménagers. Cela peut aussi être un moment de reconnaissance tout simple de la part d’un enfant pour sa maman. Et ainsi inverser les rôles sur celui qui offre le cadeau.