La Présidente de la Commission européenne – Ursula von der Leyen – a en effet salué l’adoption par le Parlement européen, de sa position dans les négociations sur le certificat vert. Ce document vise à renforcer le droit et la liberté de circulation en Europe. Un certificat défendu également par le Commissaire européen à la Justice – Didier Reynders – pour qui « Il n’y a pas d’alternative ». 

Cette position adoptée par le Parlement constitue ainsi un premier pas dans les négociations engagées avec conseil de l’UE. Ce certificat attestera alors qu’une personne a été vaccinée, ou qu’elle a récemment reçu un test négatif, voire qu’elle s’est remise de l’infection. La Commission avait d’ailleurs bien avancé sur la question, en présentant un certificat numérique bilingue, assorti d’un QR Code, le mois dernier. 

Mais dans sa position, le Parlement va plus loin, en soulignant que des tests universels, accessibles à tous, rapides et gratuits sont nécessaires dans toute l’UE. Et mi-avril, les Etats membres ont convenu d’un mandat pour que la présidence portugaise du Conseil de l’UE, négocie sur cette proposition de certificat vert avec le Parlement européen, et la Commission européenne. Si un accord pouvait être conclu en mai, cela voudrait dire que le certificat pourrait entré en vigueur dès le mois de juin.

Mais pour cela, il faut arriver à lever les différences d’opinion entre le Parlement et le Conseil liées à la liberté de circulation des citoyens européens. L’un des points majeurs sera donc de garantir une parfaite accessibilité au dépistage pour tous. Enfin, si ce certificat vert est adopté, il ne devra être valable que pour une durée d’1 an.