Coronavirus

201 nouveaux cas signalés ce week-end à Hong Kong dont 38 cas importés,

 

Les règles de distance sociale pourraient être assouplies si 90 % de la population est vaccinée.

Selon la Secrétaire à l’alimentation et à la santé, Sophie Chan, c’est la condition pour un assouplissement des règles en vigueur aujourd’hui à Hong Kong.

Un “pass vaccinal” sera lancé le 24 février, interdisant aux personnes non vaccinées d’entrer dans les lieux réglementés, notamment les restaurants et les lieux de divertissement. L’étendue exacte de la bulle vaccinale n’a pas encore été totalement finalisée.

Ce dimanche, Sophia Chan a déclaré sur son blog que le nombre de cas confirmés restait élevé dans la ville ajoutant que si le taux de vaccination pouvait atteindre 90 %, les autorités pourraient, en fonction de l’évolution de la pandémie, ajuster un certain nombre de règles de distanciation sociale pour les vaccinés.

Elle a souligné que des cas de source inconnue sont encore signalés chaque jour, et que chacun d’entre eux pourrait indiquer une chaîne de transmission cachée – ce qui signifie que des dizaines de chaînes cachées subsistent au sein de la communauté.

 

Le « pass vaccinal » devra peut-être inclure les transports publics

David Hui, expert en médecine respiratoire, estime que le “laissez-passer vaccinal” prévu par le gouvernement pourrait devoir couvrir les transports publics et d’autres lieux très fréquentés comme les centres commerciaux ou les supermarchés, mais il met en garde contre un assouplissement trop rapide des mesures d’éloignement social.

En principe, les lieux très fréquentés comme les transports publics, les centres commerciaux ou les supermarchés devraient être inclus du point de vue de la santé publique. Mais ce serait très difficile à mettre en œuvre. Je pense que le gouvernement doit mener des discussions internes“, a-t-il déclaré.

Le professeur de Chinese U a déclaré qu’il faudrait peut-être jusqu’à huit semaines pour contenir la vague actuelle d’épidémies.

Il a également indiqué que la deuxième génération de vaccins Covid pourrait être disponible dans quelques mois et qu’il fallait espérer que les mesures de distanciation sociale pourraient être assouplies dans une plus large mesure d’ici là.

 

L’économie de Hong Kong en hausse

Le gouvernement a annoncé vendredi que l’économie de Hong Kong a connu une croissance de 6,4 % en 2021, mettant fin à deux années de croissance négative.

Un porte-parole du gouvernement a noté qu’une croissance à deux chiffres des exportations et une hausse de la consommation ont contribué à alimenter le rebond de l’année dernière.

Pour l’avenir, le gouvernement a déclaré qu’il s’attendait à ce que l’économie continue de croître cette année, malgré quelques incertitudes, notamment la situation de la pandémie et l’inflation élevée dans certaines grandes économies.

Gary Ng, économiste pour l’Asie-Pacifique chez Natixis, a mis en garde contre l’impact de la variante Omicron.

S’il s’agit uniquement de l’augmentation des cas, cela ne crée pas nécessairement un très fort ralentissement de l’économie. Cependant, en combinaison avec des mesures gouvernementales strictes, cela signifiera beaucoup de pertes d’heures de travail, et cela signifie également qu’une grande partie de l’industrie qui avait rebondi assez fortement au cours du second semestre de l’année dernière, sera confrontée à des incertitudes permanentes“, a-t-il déclaré.

Il a précisé qu’il s’agissait de secteurs tels que le commerce de détail et la restauration.

Gary Ng a également déclaré que le gouvernement pourrait offrir une autre série de bons de consommation pour aider à relancer l’économie.

Même si la taille n’est pas comparable à celle de l’année dernière, je pense que 3 000 à 4 000 HK$ par citoyen sera toujours une mesure tout à fait abordable pour le gouvernement car elle ne représente que 0,8 à 1 % du PIB.”

 

HKU retire un des hommages à Tiananmen

Information de l’AFP

La plus ancienne université de Hong Kong a recouvert, ce week-end, l’un des derniers hommages publics à la répression de la place Tiananmen.

Hong Kong était le seul endroit en Chine où le souvenir de la place Tiananmen était toléré, mais les autorités ont poussé ces activités à la clandestinité après avoir imposé à la ville sa loi sur la sécurité nationale.

L’université de Hong Kong (HKU) a retiré le mois dernier une célèbre statue commémorant les manifestants pro-démocratie tués par les troupes chinoises autour de la place Tiananmen.

La même semaine, au moins deux autres universités locales ont retiré des œuvres d’art dans des lieux publics pour commémorer la répression.

Samedi, un grand slogan peint sur un pont du campus de HKU en hommage aux “martyrs” de Tiananmen, qui avait échappé à la censure précédente, a été bloqué par des tôles.

Un journaliste de l’AFP a vu des ouvriers recouvrir la calligraphie, où était inscrit : “L’esprit héroïque des martyrs massacrés de sang-froid vivra à jamais, le feu de la démocratie qui vainc le mal, ne s’éteindra jamais“.

Créée par des étudiants de l’université de Hong Kong peu après la répression, cette calligraphie a orné le campus pendant plus de trois décennies, selon les médias locaux.

La calligraphie a donné naissance à un rituel sur le campus, les leaders étudiants repeignant chaque année les mots en blanc pour symboliser le deuil.

La loi sur la sécurité nationale a effectivement criminalisé la dissidence, y compris la commémoration de Tiananmen, les autorités soulignant la nécessité pour les écoles de favoriser le “patriotisme”.

Après avoir démantelé la statue du “Pilier de la honte” de Tiananmen le mois dernier, HKU a déclaré que cette décision était “fondée sur un avis juridique externe et une évaluation des risques dans l’intérêt supérieur de l’université”.

 

Ouïghours : la Chine prête à une visite de l’ONU mais sous conditions

Information de RFI

Selon le South China Morning Post, Pékin serait prêt à accueillir une délégation de l’ONU.

Après les Jeux olympiques, Pékin ouvrira les portes du Xinjiang à Michelle Bachelet, la Haute-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, à condition que sa visite ne soit pas une « enquête à charge » et reste « amicale ». 

Des conditions qui ont reçu un accueil glacial à Genève. « Les discussions sont encore en cours concernant la possibilité d’une visite pendant la première moitié de l’année, souligne Rupert Colville, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme. Les détails sont encore en négociation. Pour que cette visite ait un sens, nous demandons un accès libre et non supervisé à un grand nombre d’acteurs de la société civile et à certains lieux, ainsi que des rencontres avec des membres du gouvernement. Ce sont des conditions incontournables à une telle visite. »  

Selon le South China Morning Post, Pékin fait pression sur Michelle Bachelet pour qu’elle retarde la publication de son rapport prévu sur les détentions de masse, les tortures et le travail forcé au Xinjiang. Un tel rapport de l’ONU entacherait en effet les Jeux olympiques, déjà visés par un boycott diplomatique de plusieurs pays. 

Le rapport sur le Xinjiang – que Michelle Bachelet entend publier indépendamment du fait qu’elle se rende en Chine ou pas – est très attendu par les Occidentaux et les ONG, ces dernières ayant réclamé à plusieurs reprises que la Haute-Commissaire hausse le ton à l’égard de Pékin.

 

Enfin la météo avec des température toujours fraiches qui iront de 12 à 16°. Aujourd’hui lundi 31 janvier, nous fêtons les « Marcelle ».

Toujours un soutien amical à nos auditeurs en quarantaine.