En tout, 154 députés, essentiellement issus de la gauche, ont suivi une formation dispensée par des scientifiques, tout près du Palais Bourbon, à Paris. Et si un seul député LR et un seul député RN y ont également participé, la moitié des députés des Français de l’étranger étaient également présents. 

En tout c’est une quarantaine de scientifiques qui ont été mobilisés pour cette formation de 20 à 30 minutes. Le but de l’opération était de démontrer que la recherche publique est disponible pour présenter des faits scientifiques irrécusables aux élus et à la population. Les élus qui se sont prêtés au jeu sont repartis avec un kit comprenant un résumé en dix points des milliers de pages des travaux de référence du Giec sur le réchauffement climatique.

Or, l’expatriation est particulièrement concernée par ces recommandations, puisqu’elle nécessite de prendre l’avion et de multiplier les allers-retours avec la France. Elle n’est donc pas toujours compatible avec un mode de vie écologique, pourtant l’urgence n’attend plus. Mais le bémol est tout de même qu’aucun atelier ne permettait de détailler les mesures d’accompagnement, qui pourraient être prises pour ces Français.

Et parmi les députés des Français de l’étranger présents, on retrouvait : Eléonore Caroit, Alexandre Holroyd, Pieyre-Alexandre Anglade, Marc Ferracci, Frédéric Petit, Karim Ben Cheikh et Anne Genetet. Soit 6 des 7 députés présents, appartenant à la majorité présidentielle. Signe que le nouveau quinquennat d’Emmanuel Macron sera peut-être celui de l’écologie, comme il l’a promis. Il a notamment chargé sa première ministre, Elisabeth Borne, de la planification écologique. Plus prosaïquement, le collectif « Pour un réveil écologique », à l’origine de cette formation flash, espère que les Parlementaires qui voteront des lois liées à l’environnement, le fasse en parfaite connaissance de cause, désormais.