Les meilleures et les pires destinations pour s’expatrier en 2026

1. On bouge.

“Partir à l’étranger” est le lot de tous ceux qui ont cherché et ou accepté les opportunités dans certains endroits de la terre pour s’y établir pour un temps ou plus durablement, parfois à vie. Ni vagabond, ni touriste, ni paria, ni super chanceux, et souvent un peut tout cela. C’est la publication des résultats du sondage qui m’en a inspiré. 

 

Le titre de sondage est un peu clivant “les meilleurs et les pires destinations pour s’expatrier”. Comme souvent, tout ce qui est présenté au grand public doit nécessairement être bien balancé entre les « pour » et les « contre », et peu importe combien sont de chaque côté. 

 

La déontologie communicationnelle est construite sur le principe d’autodéfense contre les soupçons d’être partial ; on n’a trouvé que cette manière de faire. Or, la communication peut demeurer impartiale, tout en cherchant à être la plus objective possible, surtout lorsque l’on défend une ligne éditoriale. Tout comme, on peut être libérée d’un tel soupçon tout en creusant un aspect d’une réalité décrite, sans pour autant ignorer la nécessité de le faire de l’autre côté de la colline. 

 

Un exemple d’actualité très française, un peu simpliste, j’en conviens : beaucoup sont pour faire la grève, mais il y a toujours des anti-grévistes. Et c’est pareil pour le tracé d’autoroutes et l’emplacement de nouvelles constructions et surtout des sites sensibles. C’est à croire qu’il n’y a pas assez de place pour tout le monde. Mais c’est sans prendre en compte les conflits d’intérêts. 

Avec l’expatriation c’est un peu pareil. On aurait de quoi loger x fois plus de population, pas seulement dans les pays comme la Russie ou le Canada. Même Hong Kong est désireux d’accueillir des nouveaux. Certes, à défaut d’accueillir des nouveaux nés on accueille des natifs de l’extérieur. Mais la démographie n’est qu’une raison parmi d’autres du mouvement de population.

Après cette introduction, entrons dans le vif du sujet. Je cite 

2. “Les meilleures et les pires destinations pour s’expatrier en 2026.”

Le classement annuel Expat Insider d’InterNations, publié le 2 septembre 2025, révèle des contrastes frappants entre les meilleures et les pires destinations pour les expatriés. L’enquête, menée auprès de plus de 10.000 répondants de 172 nationalités, brosse un portrait global de la vie à l’étranger dans 46 pays. Lepetitjournal.com vous révèle le TOP 10 et le FLOP 10 à l’aube de 2026.”

 

Le top ten et le flop ten, c’est presque poétique et joli à entendre avec la musicalité des sons qui dialoguent et se répondent, comme si elles n’étaient pas concernées par ce qu’elles représentent, tellement la poésie qui les fait danser emporte sur la rivalité de ce que ces deux mots représentent pour ceux qui sont ainsi qualifiés.

 

Le top et le flop me font aussi penser à Flip et Flap le duo qui peut prolonger la liste des segments linguistiques composés de deux termes, comme Ta too, Want ato, Hip hop et d’autres clicks et les clacks… 

 

L’art de transmettre le maximum d’informations en peu de mots n’est jamais facile, mais possible. Car pour accrocher l’œil, il faut être frappant, mais concis. Souvent les images parlent bien mieux que les mots. En voici quelques images qui illustrent la promotion des pays qui attirent. 

 

Écrit par Capucine Canonne

Publié le 3 septembre 2025, mis à jour le 16 septembre 2025

 

De ce qui n’est pas à la hauteur, soit on les décrit comme n’étant pas à la hauteur, (la hauteur ne se mesure pas uniquement par la hauteur des gratte-ciels, même si cela y contribue grandement), soit on les ignore. Silence radio, silence télé, mais à la place se met l’imaginaire que rien ne peut arrêter. Tout comme l’AI qui arrive pour combler les lacunes du cerveau humain et avec laquelle il va falloir composer pour tirer parti de ce qui nous intéresse.

 

Les résultats d’enquêtes permettent d’établir une géographie des lieux favorables au Français et d’autres qui le sont moins. Plusieurs surprises sont à noter. L’attrait pour l’Amérique latine (Panama, Mexique et Colombie alors que ces deux derniers sont considérés peu sûrs et pollués). Suit la présentation de la remontée inattendue (par qui ?) de la Chine et la chute (moins inattendue ?) de la Corée du Sud. En Asie, ce qui nous concerne le plus, en plus de la Chine, le Vietnam et la Thaïlande tient le haut du pavé. 

 

En Europe, seule l’Espagne ne s’en sort pas trop mal, d’autres pays comme l’Allemagne ou l’Italie sont à la traîne à cause du retard dans la transition informatique, ce qui rend les démarches administratives lourdes. UK pêche par le coût de la vie et le système de santé qui laisse à désirer. (Mais avec les investissements américains promis par le président des USA lors de sa dernière visite au UK, dans le domaine de l’AI, cela va sans doute changer.) Les pays nordiques seraient une bonne alternative, mais l’intégration sociale s’avère souvent plutôt délicate.

3. L’image du pays d’origine.

Lors de mon séjour en Europe l’été dernier, j’ai eu l’opportunité de rencontrer quelques anciens de Hong Kong. Les têtes blondes brunies par les études et l’adolescence contrastaient avec les têtes devenues blanches de la génération précédente. Et pour s’installer dans la vie professionnelle ce serait où ? La réponse fut souvent similaire, Londres, Luxembourg, même l’Asie. 

 

Pourquoi ? L’image négative de la France prédomine souvent tout en admettant les bénéfices indéniables liés à la scolarisation abordable en termes financiers et l’environnement social et naturel, surtout lorsqu’ils peuvent être choisis, très appréciables.

 

En effet, difficile de retourner définitivement au pays où souvent on n’avait pas vraiment vécu, ou alors si peu lors des vacances et des visites de la famille… Les Français sont à la fois des ruraux très attachés à la terre, celle de plaines et des montagnes. Et en même temps, surtout pour ceux qui vivent sur les côtes maritimes, ils sont très sensibles à l’appel de la mer.

 

Parfois au point de ne jamais revenir, pas forcément engloutis par les flots en furie ou la Baleine qui a oublié de les recracher. Ne jamais revenir au pays d’origine pour ne pas être déçu par la confrontation avec le réel. Et nourrir des regrets d’avoir finalement quitté le pays qui finalement ne va pas si mal, et où l’on aurait pu vivre bien. Et surtout près des siens.

4. Tout le monde bouge. 

L’enquête ne porte pas que sur les français, car “L’enquête Expat Insider 2025 a été menée du 1er au 28 février 2025 auprès de 10.085 expatriés de 172 nationalités différentes. Les participants ont évalué jusqu’à 53 aspects de la vie à l’étranger (factuels comme le coût du logement, ou émotionnels comme le sentiment d’appartenance), sur une échelle de 1 à 7. 

Ces facteurs ont été regroupés en 16 sous-catégories, puis en cinq grands indices pour un classement : Travailler à l’étranger, Finances personnelles, Qualité de vie, Aspects essentiels pour les expats, et Facilité d’intégration. Seuls les pays comptant au moins 50 répondants sont inclus, soit 46 destinations en 2025.”

Il n’y a rien sur la dimension spirituelle et religieuse. Je pense que celle-ci aurait pu apparaître dans la catégorie Aspects essentiels pour les expats. Mais cela me paraît peu probable que cette dimension soit évoquée par les sondés, difficile d’affirmer avec certitude sans avoir accès aux détails. Qui aurait osé évoquer cette dimension dans un parcours de vie professionnelle et familiale. 

Dans les sondages pour déclarer la religion 40 % de Hongrois, majoritairement catholiques, ne veulent pas se prononcer sur leur identité et ou appartenance.

Est-ce seulement le souvenir de la période post seconde guerre mondiale ? 

Difficile à savoir. Mais ce détail, si je l’apporte c’est pour insister sur le caractère flux des sondages en général. Si Staline avait supprimé la sociologie des universités et des bibliothèques, cela n’était pas seulement motivé par des mauvaises nouvelles et mauvaises images, il était aussi conscient des manipulations que des esprits malveillants auraient pu activer et ricaner dans leurs coins.

 

5. Vous avez dit religion ?

Pour revenir à la religion, dans l’esprit des concepteurs c’est tellement secondaire que marginal. L’immense majorité des catholiques français une fois arrivés à l’étranger, coupent tout naturellement leurs liens noués en France avec l’Église. Cela doit être similaire pour tous les autres pays. Après tout nous sommes tous faits de chair et d’os, l’estomac d’abord. Puisque pour beaucoup l’expatriation est le synonyme de la libération pour partir au large y compris mentalement, partir ailleurs est une excellente occasion pour se libérer de biens des scories qui tel des ballasts inutiles alourdissent la barque de la vie et ralentissent son avancée dans la direction désirée.

Les études dans des pays peu catholiques, (ou sont-ils d’ailleurs les pays catholiques ?) et la sollicitation de la vie enfin autonome sont bien plus fortes que le courage de la conscience fondée chrétiennement. On n’est tout de même pas comme des musulmans qui se sentent mal à l’aise dans un pays qui n’est pas régi par la sharia. Pourquoi alors autant de français choisissent Dubaï pour s’y établir ? 

Les opportunités de carrière professionnelles attirent. Mais pour beaucoup d’entre eux, c’est à cause de l’environnement religieux qui leur manquait en France, eux-mêmes étant d’origine musulmane issus de l’émigration depuis une, voire plusieurs générations. 

Encore en France j’ai rencontré une famille d’expatriés en Asie. Les parents m’ont partagé leur souffrance à cause de l’éloignement géographique pour se rendre à la messe. Pour en trouver une, peu importe la langue, il fallait parcourir en voiture environ 150 km. On imagine l’ambiance dans la voiture avec les enfants en bas âge un dimanche matin. Ils se sont donnés comme rythme, d’aller une fois par mois. Une fois en France, ils ont retrouvé la liberté d’y aller tous les dimanches. 

L’Église catholique a beaucoup perdu de son attractivité et l’expatriation ne la favorise pas vraiment outre mesure non plus. Parmi les critères du bien être dans un pays étranger, sauf cas rarissime, figurent les facilités pour nourrir la vie spirituelle personnelle et en famille. 90 % des futures mariés débarqués dans la CCFHK pour le cycle de préparation au mariage acceptent bien volontiers une telle obligation. Mais d’aucune façon, ils ne font le lien entre la préparation et la vie communautaire. Ils apparaissent comme des bourgeons de printemps pour disparaître aussitôt sous les mousselines de leurs robes et les smokings parés de nœuds de papillon.   

Mis à part la présentation des résultats du sondage des destinations agréables et utiles plutôt débonnaires, il serait intéressant de faire une étude sérieuse auprès des catholiques expatriés pour savoir comment ils ont intégré la dimension religieuse dans leur choix et surtout dans la manière de considérer le pays d’accueil considéré comme TOP ou comme FLOP.  

Une fois ayant vécu dans un pays étranger, la reconnaissance de l’utilité religieuse sera dans certains cas limitée à la recherche de bonnes références pour les enfants de pouvoir intégrer un établissement privé catholique (ou autre suivant la religion et l’orientation de vie). L’intérêt se concentre autour de la facilité à produire ou trouver les documents de catholicité. Les exemples multiples de difficulté d’accéder aux registres de catholicité pour prouver le baptême en vue du mariage sont fréquents. Heureusement que parfois les précautions sont prises par les parents qui précieusement gardent des traces (livret de famille catholique), sans pour autant parfois pouvoir remonter à la source bien cachée quelque part entre les archives ecclésiastiques et les dossiers privés du prêtre qui a accompli une bonne œuvre dans une légalité silencieuse.

 

6. Faites votre choix.

Que les Français préfèrent Hong Kong à Singapour est un secret de Polichinelle, qui n’est pas connu seulement de ceux qui ne connaissent pas Hong Kong. Que l’on me pardonne ce zest de chauvinisme, car même si l’argent est pour beaucoup, surtout ceux qui ne s’en préoccupent pas forcément (les enfants et quelques bohémiens invétérés ou occasionnels, périodiques) apprécient des aspects de la vie qu’offrent l’environnement naturel de Hong Kong. Qu’est-ce que cela doit être difficile pour les Suisses de s’expatrier sur une bande de sable trop chaud ou dans une jungle urbaine sans charme des hauts alpages autour.

Et les Suisses chrétiens que cherchent-ils pour s’assurer de leur bien être spirituel ? Kalvin et st François de Sales qui essaient d’officier dans la même cathédrale de Genève avaient des idées bien précises. Chacun pour sa part, ils savaient que sans la spiritualité et une bonne organisation de la journée pour gagner le pain sans perdre l’âme, il n’y a pas de vie équilibrée. 

Pas de bonheur, tant que celui-ci n’est pas référencé à la dimension spirituelle (vous l’appelez comme vous le voulez), celle qui transcende la croûte matérielle de la vie humaine en humus capable de nourrir l’autre vie qui commence dès cette terre où souvent la vallée des larmes demeure pour seul horizon, mais où parfois il est si bon de vivre.  

7. Ou alors est-ce le Top ?

Le pays Top n’est pas celui d‘Alice et de ses merveilles. Il est au cœur de l’accomplissement de soi, au côté des autres, cela va de soi. Mais c’est mieux en le disant. De plus en plus nombreux sont les Français qui reviennent à Hong Kong. Ils sont surtout présents à Hong Kong Accueil en y cherchant le gîte et le couvert. Hong Kong continue à attirer, est-ce par les seuls charmes dont la ville province dispose ? 

Souvent ils veulent fuir la France. Est-ce aussi la raison pour laquelle ils ne s’inscrivent pas au consulat, ni rejoignent même pas dans les proportions connues en France la communauté catholique territoriale ou francophone. Le besoin de subvenir aux besoins les plus basiques est prioritaire. J’aurai fait pareil. D’appartenir à un ensemble plus vaste est nécessaire dans la mesure où cela permet de s’assurer de survie. Mais qui va aider à passer du mode de survie (il y a mille façons d’y être) au mode de vie ? Quelle prétention que de situer les choses de la sorte. J’aurai mieux fait de me taire. Mais le problème que si je ne le dis pas, ce seront les pierres qui crieront (parole de l’Évangile). 

Nous sommes faits de chair et d’os, ce sont les os qui nous rattachent aux pierres. Les mous et les solides se côtoient, mais ne se confondent pas. Les chirurgiens, eux, savent qu’ils ne sont pas de bons spécialistes dans les opérations des parties molles et dures à la fois. Pour le regard sur la vie, ce n’est jamais complet, pour le sentiment d’être accueilli dans un nouveau pays, ce n’est jamais complet pour savoir si l’on est bien ou pas bien, ni comment les autres nous perçoivent.

 

8. De Hong Kong à la Haye

Ce 19 octobre se termine à la Haye une réunion des représentants de différentes communautés catholiques francophones de par le monde. Le lieu oblige, le thème de ces journées est tout trouvé, il porte sur la justice. Un regard juste, car ajusté sur le regard de Dieu lui-même pour mieux comprendre les déplacements, les traitements des déplacés et leurs conséquences. Entre autres.

 

Expatriés, déplacés de gré ou de force, tous sont des migrants installés de façon provisoire ou définitive sur une terre étrangère. La distinction encore naguère opératoire à Hong Kong entre les migrants à la recherche du travail et les expatriés venus de l’étranger pour occuper des postes qui leurs étaient réservés, n’est plus au centre de l’attention de l’Église catholique. Elle est déplacée vers le fait d’être venu d’ailleurs, pour longtemps ou de manière saisonnière, en migrant comme les oiseaux pour nicher ailleurs. Cela permet de se retrouver entre les catholiques qui viennent d’ailleurs. Se retrouver avec ceux qui les accueillent.

 

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Le Mexique complète le podium. Les expatriés s’y sentent intégrés et nouent facilement des amitiés locales 

 

 

L’Amérique latine séduit les retraités expatriés

Le Panama, la Colombie et le Mexique occupent en 2026 les trois premières places du palmarès Expat Insider d’InterNations. Un quart des expatriés interrogés y sont déjà retraités, bien au-dessus de la moyenne mondiale (11 %). Panama conserve sa première place et brille dans tous les domaines ; 94% des expatriés interrogés s’y déclarent heureux. Le pays est perçu comme un havre de paix pour la fin de carrière notamment, avec 35% de retraités parmi les résidents étrangers. 

La Colombie grimpe à la 2ᵉ place mondiale, grâce à un coût de la vie abordable et des finances solides ; 81 % des expatriés s’y disent satisfaits de leur situation économique. L’insécurité reste un frein majeur : un quart des répondants jugent leur sécurité personnelle menacée et 40 % dénoncent l’instabilité politique. Le Mexique complète le podium. Les expatriés s’y sentent intégrés, nouent facilement des amitiés locales et profitent d’une vie sociale foisonnante. Les finances y sont également favorables, ce qui explique que 39 % des étrangers souhaitent y rester définitivement. Comme en Colombie, la sécurité et la pollution ternissent le tableau.  

 

L’Asie s’impose largement dans le cœur des expatriés 

La Thaïlande, le Vietnam, la Chine, les Émirats arabes unis, l’Indonésie et la Malaisie figurent dans le top 10. Ces pays offrent un bon rapport qualité-prix, un marché du logement accessible et une gastronomie appréciée des expatriés. Pour la cinquième année consécutive, le Vietnam domine l’indice des finances personnelles du classement. Pour le dire autrement, près de neuf expatriés sur dix (89 %) saluent un coût de la vie abordable, tandis que 87 % estiment disposer d’un revenu suffisant pour mener une vie confortable. Cette stabilité financière explique sans doute l’attachement des étrangers au pays : plus de la moitié y vivent depuis au moins cinq ans et près d’un tiers envisagent d’y rester pour toujours.

 

La Chine, qui bondit de la 19ᵉ à la 6ᵉ place mondiale, s’imposant comme l’une des destinations les plus attractives à l’aube de 2026

 

Grande surprise de l’édition 2025 Expat Insider ? La Chine, qui bondit de la 19ᵉ à la 6ᵉ place mondiale, s’imposant comme l’une des destinations les plus attractives à l’aube de 2026. Le pays séduit par ses perspectives professionnelles avec, selon les répondants, des rémunérations jugées équitables, de nombreuses opportunités de carrière et une meilleure satisfaction générale au travail. Côté finances, la Chine grimpe à la 4ᵉ place. A l’inverse, la Corée du Sud enregistre une chute spectaculaire du classement. Passée de la 23ᵉ place en 2024 à la 44ᵉ sur 46 pays, elle dégringole de 21 rangs. Les expatriés jugent désormais le pays moins accueillant…Seuls 43 % se sentent bienvenus, contre 58 % en 2024. 

 

TOP 10 des destinations à choisir en 2026 pour s’expatrier 

1. Panama 

2. Colombie 

3. Mexique

4. Thaïlande

5. Vietnam 

6. Chine 

7. UAE 

8. Indonésie

9. Espagne

10.Malaisie

 

Deux pays méditerranéens brillent par une incroyable remontada dans le classement : Chypre et Malte 

 

L’Europe à la traîne mais…

À l’autre extrémité du classement, six pays européens figurent parmi les dix derniers : l’Italie, la Suède, la Norvège, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la Finlande. Si les pays nordiques séduisent par leur environnement, les expatriés peinent à s’y intégrer. En Allemagne et en Italie, la lourdeur administrative et le retard du numérique posent problème. Au Royaume-Uni, ce sont surtout les finances personnelles, le logement et les frais médicaux qui minent la satisfaction. Seule l’Espagne remonte le niveau en se classant 9ème du classement des meilleures destinations. 

 

Le Canada, déjà mal classé en 2024, reste à la 40e place…Pourquoi ?

Mais sur le continent européen, deux pays méditerranéens brillent par une incroyable remontada dans le classement : Chypre et Malte, qui gagnent respectivement 22 et 20 places. Leur progression s’explique par une nette amélioration des conditions de travail et des finances personnelles. À Malte, deux tiers des expatriés interrogés estiment être rémunérés équitablement. Chypre bénéficie d’une croissance économique et donc des opportunités de carrière.

En bas de tableau, la Corée du Sud (44e), la Turquie (45e) et le Koweït (46e) ferment la marche du classement Expat Insider. Les expatriés dénoncent des conditions de travail difficiles et une culture professionnelle peu satisfaisante. Le Canada, déjà mal classé en 2024, reste à la 40e place : le coût de la vie, le transport et le logement y apparaissent comme les principaux obstacles…

 

FLOP 10 des pays où s’expatrier à l’aube de 2026 

37. Italie 

38. Suède

39. Norvège

40. Canada 

41. Royaume-Uni

42. Allemagne

43. Finlande 

44. Corée du Sud

45. Turquie

46. Koweit

 

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Écrit par Capucine Canonne

Publié le 16 septembre 2025, mis à jour le 16 septembre 2025

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