Elle avaient lieu du 1er au 8 décembre dernier, dans toutes les instances consultatives de la fonction publique. Plus de 11 000 professionnels étaient appelés à voter pour le personnel au sein du comité social d’administration. Parmi les électeurs, du personnel détaché mais aussi celui engagé sous contrats locaux. Deux voies étaient possibles pour ces élections : le scrutin de liste, et le scrutin de sigle pour les organisations syndicales. Mais, seuls 57%, soit 6 573 votants ont été enregistrés. 

Et le premier enseignement, c’est que la CFDT a perdu le leadership, au profit de la FSU, avec un peu plus de 27% des voix. L’UNSA est 3è. Des élections qui rapportent au moins l’équivalent de 5 emplois plein-temps par an.

Un recul qui ne l’empêchera pas de mener le combat sur les majorations familiales. Et si ces-dernières permettent à peine de couvrir les frais de logement, elles sont loin d’assurer l’équivalent des allocations familiales françaises.

La FSU est donc le syndicat qui monte en puissance, et s’inscrit désormais comme première force syndicale à l’Education Nationale. Ses combats s’articulent auprès d’une Fonction publique forte, avec les moyens de lutter contre les inégalités. L’autre grand thème étant la réforme des retraites. 

Un article du 5 décembre, pour les Français de l’étranger, donnait la parole à Jérôme Bonnafont, représentant permanent de la France auprès des Nations Unies à Genève. Mais aussi le rapporteur des Etats généraux de la Diplomatie et le secrétaire général, Florian Escudier, reprennent les problématiques soulevées.