Des films marquants et universels

  • Soda (film d’ouverture) : Une œuvre israélienne des années 1950, explorant la vie de rescapés de la Shoah dans un Moshav (village agricole). Le titre joue sur deux sens : l’eau pétillante (produite par les personnages) et le mot hébreu soda (« secret »).
  • All I Had Was Nothingness : Un documentaire français de Guillaume Ribot, utilisant des archives inédites de Shoah de Claude Lanzmann. Elie Bitan souligne son importance pour marquer les 40 ans du film de Lanzmann.
  • Cookies for Life : Un documentaire et re-enactment sur une prise d’otage par le Hamas en Israël, où une grand-mère offre des gâteaux à ses ravisseurs.
  • The Road Between Us : Un film primé à Toronto, montrant la résilience d’une famille pendant une attaque du Hamas, à travers les yeux d’un ancien général israélien.
  • Tatami : Coup de cœur d’Elie Bitan, un thriller en noir et blanc inspiré d’une histoire vraie, où une judokate iranienne affronte une Israélienne, soulevant des questions géopolitiques.

Résonance avec le public hongkongais

Le festival observe un engouement particulier pour les documentaires, qui abordent des thèmes universels comme la résilience, la mémoire et la quête identitaire. Malgré un contexte géopolitique tendu, le public hongkongais reste ouvert à ces récits, même s’il n’est pas majoritairement juif.

Défis et perspectives

Elie Bitan reconnaît que certains anciens spectateurs peuvent hésiter à participer en raison des tensions actuelles, mais le festival refuse la censure et continue d’avancer. Après avoir surmonté la pandémie, l’équipe reste optimiste pour l’avenir, avec l’ambition de poursuivre la diffusion de la culture juive à Hong Kong.

Une édition ambitieuse, mêlant histoire locale (Cat Street Torah), mémoire, et récits contemporains (guerre Israël-Hamas), tout en misant sur l’universalité des thèmes pour toucher un public diversifié.

Le festival se positionne comme un pont culturel entre Hong Kong et le monde juif.