La SNCF a indiqué, jeudi dernier, que 2 TGV sur 5 et 2 Transilien sur 5 seraient en circulation les 23 et 24 décembre.

Ce sont ainsi près de la moitié (48%) des 400 000 voyageurs qui avaient déjà effectué leur réservation, qui devront trouver une solution de repli pour rejoindre leur famille pour les Fêtes. Car la CGT Cheminots appelle à continuer la grève, quand l’UNSA ferroviaire, 2è syndicat qui représente 7,5% des conducteurs et contrôleurs, souhaite « une pause pour les vacances scolaires ». De son côté, SUD Rail « va entretenir le mouvement avant les temps forts de la rentrée », alors que l’organisation représente environ 1/3 des conducteurs de train et plus de 25% des contrôleurs.

Tandis que le secrétaire général de la CFDT – Laurent Berger – note « une volonté de dialogue et d’ouverture » de la part du 1er Ministre, notamment sur la pénibilité ou le minimum de pension. Concédant que « le système est insuffisant, il n’est pas mauvais » selon Laurent Berger, interviewé la semaine dernière sur France Inter. Mais la CFDT reste arc boutée contre l’instauration d’un âge pivot, « une mesure d’équilibre pas nécessaire » qu’il trouve également « injuste ». Mais le Premier Ministre a laissé entendre qu’il pourrait « imaginer un cocktail de mesures » mélangeant une hausse des cotisations à d’autres mesures pour financer la réforme. Et selon la CFDT, « la vision politique a changé », car « certains veulent avoir une réforme budgétaire plutôt que systémique ». Pour Laurent Berger, certains poussent l’Etat à faire des économies sur le dos du régime des retraites. Et si le Premier Ministre est déterminé à mettre se système en place, la CFDT comptait bien se mobiliser dès le 6 janvier pour l’en dissuader. Appelant Parlementaires et travailleurs à se réunir en amont de la présentation du projet de loi en conseil des ministres, fin janvier, pour une manifestation plus festive, que celles menées habituellement.

La CFDT souhaite, enfin, que le gouvernement aille plus loin sur la pénibilité, en prenant notamment en compte les posture pénibles, les risques chimiques ou encore les gestes répétitifs. Laurent Berger refusant ainsi, de se faire duper, comme sur l’assurance chômage, où tout était fixé à l’avance. Ce-dernier refusant une gouvernance arithmétique du pays.